A six mois de la présidentielle, les candidats démocrate et républicain se disputent l'électorat féminin. Car le vote des Américaines pourrait faire pencher la balance.

Pour s'attirer les suffrages de cet électorat majoritairement démocrate, Mitt Romney multiplie les prises de position outrancièrement pro-israéliennes. Mais Barack Obama n'est pas en reste. Verdict en novembre 2012.

A un peu plus de six mois de l'élection présidentielle américaine, le candidat des républicains lance une opération séduction en direction du Tea Party, l'aile ultraconservatrice du parti.

Le documentaire à charge ″The Hope and the Change″ a un double objectif : faire gagner de l'argent à ses auteurs et propulser le candidat conservateur, Mitt Romney, vers la victoire.

Les propos du candidat républicain sur les Américains qui vivent des subsides de l'Etat et ne se prennent pas en main sont incorrects et malvenus, estime un quotidien local.

Evoquer les maux du pays ? Impossible, surtout en période électorale, où tout homme politique se doit d'exalter la grandeur de l'Amérique.

Peut-être la guerre ne vous intéresse-t-elle pas, mais la guerre, elle, s'intéresse à vous ! S'agissant de l'invasion américaine de l'Irak en 2003, la phrase de Léon Trotski est toujours actuelle.

Le chouchou des sondages méprise et insulte les femmes. Une bonne stratégie pour faire de l'audience, pas forcément pour remporter une élection.

Loin d'être le bouffon que décrivent ses pourfendeurs, Donald Trump est le digne successeur d'un Eisenhower ou d'un Reagan. Sur le fond et surtout sur la forme. Avec un supplément de xénophobie.

Après les espoirs soulevés par son élection en 2008, M. Barack Obama achève son premier mandat dans la morosité. Son souci du compromis, qui l'a parfois conduit à devancer les attentes de ses adversaires - sur la question des libertés publiques, par exemple -, a fini par décevoir ses plus fervents partisans. Mais son concurrent républicain, M. Willard Mitt Romney, peine encore davantage à susciter l'enthousiasme. Ses rêves de grandeur pour l'armée américaine inquiètent certains conservateurs désireux de réduire le déficit budgétaire.

Il ne s'agit plus seulement de convaincre mais d'enrôler, de lancer des milliers de combattants sur les ondes, les e-mails et les réseaux sociaux. Jamais les armées des candidats n'ont été si puissantes ni si massivement financées. Pour Obama comme pour ses adversaires.

En devenant le candidat d'un parti ultraconservateur, Mitt Romney risque de s'aliéner ces électeurs modérés qui font le scrutin.