La célèbre expérience de Stanford, où, invités à jouer prisonniers ou gardiens, des étudiants sombraient aussitôt dans la violence, était truquée. Un jeune chercheur français dévoile cette rocambolesque imposture.

Et si Le Crépuscule d'une idole était salutaire pour la psychologie française ?

Une étude internationale a remis en cause la validité des deux tiers des résultats obtenus par les laboratoires de recherche en psychologie. A l'avenir, cette discipline devra renforcer ses méthodes d'analyse et ne pas céder à la tentation du sensationnalisme.

Stupeur : de récentes tentatives pour reproduire les résultats d'expériences « reconnues » en psychologie ont échoué. Parmi les facteurs en cause, un phénomène insidieux, le biais de l'expérimentateur, qui voit ce dernier modifier les résultats sans en avoir conscience.

Dans leurs travaux sur les théories du complot, les chercheurs parviennent souvent à des résultats et à des conclusions radicalement divergents. Si cela n'est pas problématique en soi, il y a lieu de s'inquiéter dans la mesure où la plupart des spécialistes s'intéressent rarement à ce qui se fait dans d'autres disciplines que les leurs. En effet, on constate de nos jours dans la recherche sur les théories du complot ce que l'on pourrait appeler un « grand fossé ».

C'est une des expériences les plus spectaculaires sur les effets de la prison, citée dans tous les manuels de psychologie sociale. Elle a pourtant été très vite critiquée. Ce qui ne l'a pas empêchée de rester une référence! Pourquoi? Comment? Thibault Le Texier a enquêté trois ans pour reconstituer la mécanique de cette manipulation. Passionnant! PROPOS RECUEILLIS PAR