En France, 830 classes sont transformées en orchestre pour lutter contre l'échec scolaire. Et ça marche ! Reportage.

Le 22 septembre 2010, une vingtaine d'organisations, dont le Crap, se mobilisaient autour de l'AFEV pour la troisième journée du refus de l'échec scolaire. Ces quelques extraits des débats denses sur le thème "Souffrances à l'école : agissons ! " pourraient ouvrir à des pistes d'action possibles.

La violence est un concept mou au plan théorique, chargé au plan affectif et instrumentalisé au plan idéologique. Premier objectif de ce dossier : un diagnostic de ce que recouvre l'expression ℗ violences à l'école ®, sans naïveté ni recherche de consensus, en sortant des oppositions simplistes, dramatisation ou minimisation, victimes ou auteurs, répression ou prévention. Deuxième objectif : le rôle que peut tenir l'école.

En classe, des élèves qui ne parviennent pas à écrire un texte cohérent, mal à l'aise avec l'expression orale quand elle sort des conversations quotidiennes, qui ne lisent jamais un livre jusqu'au bout. Dans les débats publics, la discipline″ français″ perçue comme outil de sélection, facteur essentiel de la réussite scolaire... ou de l'échec ; l'enseignement de la littérature parfois accusé d'avoir perdu son sens, d'être trop technique, élitiste...

Comment adapter l'éducation à l'orientation aux besoins de chaque élève, en prenant en considération les plus fragiles ? Comment concilier les compétences et le rôle de chaque acteur ? Comment éduquer à l'autonomie, développer l'estime de soi da ns un système qui aiguille le plus souvent uniquement en fonction des résultats scolaires ?

Comment se déroulent certains apprentissages fondamentaux qui ne vont pas de soi, l'écriture ici, vus depuis le cabinet de consultation du psychologue ? Qu'en tirer comme principes pour éviter les échecs, à l'école et ailleurs ?

Revaloriser les filières professionnelles, lutter contre les représentations dominantes de la seule valeur du bac scientifique, envisager le système scolaire comme capable de donner les mêmes chances à tous, voici les défis que voudraient relever les conseillers d'orientation-psychologues

Des chercheurs en psychologie de Poitiers montre que pour faire progresser les élèves, mieux vaut considérer l'échec comme normal et savoir s'en servir.

La réforme du lycée a permis de personnaliser les parcours des élèves. Il est aussi nécessaire de développer un savoir plus généraliste, pour qu'ils puissent mieux s'orienter.