L'assassinat de Giulia Cecchettin, poignardée par son ex-conjoint en novembre 2023, n'était ni le premier ni le dernier féminicide de l'histoire de l'Italie. Mais il est celui qui a réveillé le pays et lui a fait prendre conscience de ses névroses. Depuis, Italiennes et Italiens de tous âges défilent au cimetière de Saonara pour expier leurs fautes, et pour construire l'avenir.

Les histoires d'amour finissent mal, en général ? Autant opter pour l'amitié. La tendance est à partager son quotidien, son logement, voire ses enfants, avec la famille qu'on s'est choisie. Un phénomène générationnel et planétaire. Sommaire. Les copines et les copains d'abord. Parents, en toute amitié.

C'est un scénario très actuel dans les dystopies, au cinéma comme dans les séries. Et il fait peur tant il paraît crédible. Après l'attaque du Capitole, et le possible retour de Trump à la tête des Etats-Unis, la guerre civile menace-t-elle vraiment l'Amérique ? L'article se conclut par la critique du film d'Alex Garland, "Civil War"

Consignes pour se laver les mains, rappels à sortir avec une bouteille d'eau les jours de forte chaleur... Depuis plusieurs années, la manière de s'adresser au plus grand nombre passe par un discours déroutant et condescendant. Serions-nous 67 millions de grands enfants ?

Professeure agrégée de philosophie à Sciences-Po Bordeaux, Mazarine Pingeot publie "Vivre sans", un essai dans lequel elle analyse une notion dont il semble impossible de se passer : le manque.

Dans "Gouverner la France" (Gallimard, 2022), Michel Winock livre une interprétation historique de l’esprit de révolte français. En dialogue avec Emmanuel Laurentin, il explore les divisions qui n’ont cessé de travailler la société française.

Face aux crises qui se succèdent et s’entremêlent, les médias internationaux, comme chacun d’entre nous, éprouvent un fort sentiment d’accumulation. Alors que le monde n’est pas remis de la pandémie de Covid-19, l’invasion russe de l’Ukraine, en février 2022, a marqué le retour de la guerre en Europe, entraînant à son tour un cortège de crises – énergétique, économique, géopolitique. Le réchauffement de la planète et ses conséquences de plus en plus visibles, mais aussi le coût de la vie qui augmente, dressent un tableau parfois bien sombre.

En grande difficulté financière, les collectivités locales britanniques ferment les espaces de rencontre comme les bibliothèques et les maisons de quartier. Le secteur privé, en particulier la grande distribution, vient combler le vide.

Nul ne souhaiterait vivre dans un monde où régnerait un ordre irréprochable. Au niveau politique, ce serait la dictature. Au niveau privé, l'austérité. Et cependant, nous ne désirons pas non plus le chaos. Alors, que est le bon dosage ? Sommaire. Petits arrangements avec le chaos. "Ce qui compte dans le délire, c'est la fixité de l'idée". Le meilleur est à l'intérieur. Bureau, fais ton office ! Range ton jardin ! Etre ou ne pas être gouverné ?

À l’aube de cette nouvelle année, dont on ne peut qu’espérer qu’elle fasse oublier la précédente et son cortège de mauvaises nouvelles – guerre, inflation, canicules, sécheresses… –, il peut paraître incongru de s’intéresser à un thème qu’on imagine volontiers synonyme de frivolité. Il dit pourtant quelque chose de notre société, marquée par la quête du confort matériel, de l’innovation technique et de loisirs toujours plus aériens, si bien qu’on a pu parler, à la suite de Gilles Lipovetsky, de « civilisation de la légèreté ».

Patrimoine biologique, matériel, culturel... Dans toutes les sociétés, la notion de transmission se décline au pluriel et comporte une forte charge symbolique.

Les séries télévisées ont, depuis les années 1990, une dimension éducative : parmi les plus classiques, "Urgences" a soulevé au cours de ses 15 saisons nombre de questions de santé publique suscitées par le sida, l’inégalité d’accès aux soins, le handicap, la fin de vie… "À la Maison-Blanche" présentait de son côté une puissante réflexion sur les libertés et la démocratie.