Aller au contenu principal

Querelles littéraires -- Censure -- France

5 / 5 exemplaire(s) disponible(s)
Filtrer par bibliothèque
Afficher/Cacher les documents non disponible
Bibliotheque Localisation Cote Etat Retrait de la réservation
As 1 exemplaire(s) disponible(s)
Paul Biron Section adultes 02 LIV Disponible
Chirx 1 exemplaire(s) disponible(s)
B3 Centre de ressources 09 LIVRE En réserve
Huy 2 exemplaire(s) disponible(s)
Bibliothèque Publique de Huy Pôle de compétence régional 82.0 ABR L Disponible
Bibliothèque Publique de Huy Réserve 82.0 ABR Disponible
We 1 exemplaire(s) disponible(s)
Bibliothèque-ludothèque de Welkenraedt Section adultes 098 LIV Disponible
Année de parution :
1996
C'est au XVIIe siècle qu'apparurent dans les bibliothèques les premiers "enfers", ces espaces secrets dans lesquels on relégua les livres interdits, hérétiques puis pornographiques. À la fin du XIXe siècle, la Bibliothèque nationale institutionnalisa cette pratique en créant une cote "Enfer" qui marquait du sceau d'infamie les écrits jugés dangereux - véritable "recueil de tous les dévergondages luxurieux de la plume et du crayon" d'après le Grand Larousse de 1877. Si l'Enfer fut d'abord une pièce séparée, ses ouvrages ont été réunis il y a plusieurs décennies déjà dans de simples armoires, qui devraient être remplacées à leur tour par de banals rayonnages dans la future Grande Bibliothèque de France. Jusqu'en 1972, les derniers mille sept cent trente numéros de l'Enfer furent attribués pour la plupart à des livres sanctionnés moins pour leur contenu que pour leur histoire judiciaire. Ainsi, de toutes les éditions des Infortunes de la vertu de Sade, seule celle de Jean-Jacques Pauvert (1954) y est classée. Cette progressive banalisation de la littérature interdite tranche avec les nombreux textes d'écrivains, d'hommes d'Église, de philosophes et de législateurs qui s'interrogèrent sur la nature du "mauvais livre" et les moyens de l'identifier. La présente anthologie déroule l'histoire de cet engagement polémique, depuis le procès intenté en 1623 contre le poète libertin Théophile de Viau jusqu'au réquisitoire dressé deux siècles plus tard par l'écrivain immigré Charles de Villers contre l'érotisme français. Jean-Christophe Abramovici est enseignant à l'université François-Rabelais de Tours.
Importance matérielle :
290 p. : couv. ill. en coul. : 19 cm
9782228890533
Veuillez vous connecter pour réserver
1 / 1 exemplaire(s) disponible(s)
Filtrer par bibliothèque
Afficher/Cacher les documents non disponible
Bibliotheque Localisation Cote Etat Retrait de la réservation
Chirx 1 exemplaire(s) disponible(s)
B3 Centre de ressources Littérature et Bandes dessinées 82.3 EROS Disponible
Année de parution :
2012
Quand la littérature s’empare du sexe, elle lance un défi à l’ordre établi. La censure s’est ingéniée à surveiller et à punir cette « littérature qu’on ne lit que d’une main ». Mais rien n’arrête les auteurs : poésies obscènes, récits lestes, scènes scabreuses… L’ « enfer » de la Bibliothèque nationale est peuplé de livres dus à la plume des plus grands (La Fontaine, Musset, Apollinaire, Aragon), mais surtout à celle de centaines d’anonymes, qui n’ont pas dévoilé leur identité afin d’échapper aux sanctions. Si le marquis de Sade est encore l’emblème de l’éros en révolte, c’est qu’il incarne une rébellion sans concession. La censure a évolué depuis le temps où l’on brûlait les pornographes sur le bûcher avec leurs livres. En traversant les siècles, elle s’est métamorphosée, et ses rapports à la littérature érotique aussi, comme en témoignent les textes recueillis dans cette anthologie.
Editeur :
Collection :
Les Rebelles
Importance matérielle :
1 vol. (186 p.) : couv. ill. : 20 cm
3780627905908
Veuillez vous connecter pour réserver