Culte dès Donnie Darko, son premier film, K.-O. après le flop du second, Richard Kelly distille son imaginaire tourmenté dans The Box, opulent thriller lynchien avec Cameron Diaz.

Qu'est devenu John McTiernan, le maître des films d'action avec Bruce Willis ou Arnold Schwarzenegger ? Un homme crisé par des échecs successifs et des problèmes judiciaires. Pendant ce temps, son ancien rival, James Cameron, triomphe avec Avatar. Histoire d'une dégringolade.

Lynch-Kubrick, deux noms sésames dans l'imaginaire cinéphile. Quels liens entre les deux ? Quelques réflexions de Michel Chion, auteur d'un essai sur l'un et l'autre.

″Les Marches du pouvoir″, sa quatrième réalisation, est une plongée en apnée au coeur de la machine électorale américaine. Un thriller politique sous tension qui confirme, si besoin est, que ce charisme indécent et cette classe tout-terrain appartiennent aussi à un sacré metteur en scène. Votez Clooney !

J'ai rencontré John Garfield lorsque je suis allé le voir, lui et son associé, le producteur Robert Roberts, pour leur raconter l'histoire de Sang et Or (Body and Soul). Un nouvel ami, Arnold Manoff, venait d'arriver comme employé à la Paramount, à quelques rues des studios Enterprise. Manoff avait tenté de tirer quelque chose de l'histoire de Barney Ross, mais en somme il n'arrivait à rien, et comme il m'avait trouvé en pleine hibernation à la Paramount, il suggéra que j'y aille pour voir ce à quoi je pouvais aboutir avec une espèce d'histoire de boxeur pour John Garfield.

Nous avions longtemps pensé rendre hommage à Richard Fleischer, ce cinéaste si singulier, aux films si populaires, qui, dans les années 1950-1960, avait retenu l'attention de "Positif".

La belle position qu'il occupait dans notre récent palmarès du cinéma des années 70 (voir numéro de juillet-août dernier), malgré l'impossibilité de citer "La Horde" sauvage, son film le plus connu sorti en 1969, témoigne de l'intérêt renouvelé que suscite aujourd'hui Sam Peckinpah.

Dans le vaste et divers paysage du cinéma hollywoodien, Otto Preminger ajoute de la complexité à la complexité.