Fin de la mise en place en 2013 des SATT (sociétés d'accélération du transfert de technologie) créées par l'Etat français à la fin de l'année 2011 dans le cadre du Programme d'investissements d'avenir. En moins de deux ans, 10 sociétés sont nées et deux autres sont en cours de labellisation en 2013. Leur mission : commercialiser les travaux de recherche conduits dans les universités, les grandes écoles et les laboratoires publics. Pour cela, elles disposent de moyens financiers qui leur permettent de faciliter la maturation des projets les plus prometteurs.

Le budget de la recherche pour 1994 témoigne de la volonté du nouveau ministre de rééquilibrer les comptes des organismes. Peu de priorités scientifiques sont affichées dans l'attente d'une redéfinition des grands objectifs de la recherche.

Triste état des lieux. Censé dynamiser le secteur de la recherche, le financement de la recherche sur projets mis en place depuis 2005 a créé un système inefficace, injuste, gaspilleur de temps, d'argent et d'énergie. Tel est le constat amer que nous livre Jean Labarre, chercheur en biologie, qui dénonce aussi le fait que quelques chercheurs bien placés aient rapidement noyauté le système pour siphonner une grande partie de l'argent public alors que de nombreux laboratoires crient famine. Comment en est-on arrivé là ? Acte I...

Rigueur et assainissement des comptes avec une petite priorité aux sciences de la vie. L'heure n'est pas aux largesses budgétaires.

Alors que la presse généraliste traverse une crise existentielle, un cartel d'éditeurs de revues scientifiques affiche des marges bénéficiaires supérieures à 30% ! Explication.