Dahir Riyale Kahin, président en quête de reconnaissance internationale, est venu plaider la cause de l'ancienne Somalie britannique à Paris. Jeune Afrique l'a rencontré.

Le président Mahmoud Abbas veut déposer, le 23 septembre 2011, une demande d'adhésion aux Nations unies. Approuvé par de nombreux pays, le projet inquiète tant à Washington que dans une région déjà agitée par les effets du printemps arabe.

Tout semble fin prêt pour la proclamation d'un Etat souverain en septembre 2011, à l'ONU. Mais l'absence d'un accord politique avec Israël n'est pas pour faciliter les choses. Reportage.

Des sondages sur la reconnaissance de l'Etat palestinien par l'ONU avaient révélé des opinions plus nuancées qu'on ne l'aurait pensé.

Parce qu'ils n'ont pas voulu contrarier les Etats-Unis ou Israël, huit pays du continent n'ont pas soutenu la demande d'adhésion de la Palestine.

La tentation de New York. En prenant le chemin du siège de l'ONU pour obtenir une reconnaissance de l'Etat palestinien, le président de l'Autorité palestinienne a voulu jouer la carte de l'électrochoc pour ranimer un processus de paix léthargique. Sur le moment, la stratégie peut paraître séduisante car elle place la communauté internationale devant ses responsabilités quant à l'édification dune paix durable au Proche-Orient.

Nétanyahou ne veut pas entendre parler dEtat palestinien. Pourtant, explique le chroniqueur israélien Yossi Alpher, les négociations, en ce cas, ne porteraient plus sur le retour des réfugiés ni sur les Lieux saints...

Le revirement du président américain concernant la reconnaissance de l'Etat de Palestine est surtout dû aux révoltes qui rendent les pays arabes chaotiques et donc moins fiables comme alliés.

Après les espoirs des années 1990, le processus de paix entre Israël et Palestine semble être au point mort. Mais les révolutions arabes, la volonté américaine de relancer les négociations et la possible reconnaissance de l'Etat palestinien par l'Onu à la fin de l'année 2011 changent radicalement la donne.