De 2014 à 2017, la deuxième ville d’Irak a été la capitale du califat de l’Etat islamique. Quand elle est reconquise par l’armée irakienne, elle n’est plus qu’un impressionnant champ de ruines et de gravats. Sans aide de Bagdad, ses habitants ont retroussé leurs manches pour la reconstruire.

Entre juillet et décembre 2016, la bataille d'Alep-est a détruit à 60 % la vieille-ville la plus célèbre de Syrie. Souvenirs antérieurs aux conflits et témoignages de ceux qui y vivent aujourd'hui.

A l'été 1991, l'Armée populaire yougoslave, manipulée par le régime de Slobodan Milosevic, lançait ses colonnes de chars à l'assaut de la ville. Trente ans plus tard, elle cache ses blessures mais continue de se vider de ses habitants.

La capitale allemande n'a pas seulement été réduite en cendres. La guerre froide et sa division l'ont aussi obligée à vivre plusieurs réédifications, le tout étalé sur plus de soixante-dix ans.

Si le conflit actuel en Ukraine permet d'imaginer l'ampleur des destructions infligées à la capitale polonaise par les Allemands lors de la Seconde Guerre mondiale, il est aujourd'hui plus difficile de se représenter ce qu'elle fut avant-guerre, et qui a à jamais disparu.

De 200 à 500 milliards d’euros devraient être nécessaires pour redresser le pays. Et si l’on veut moderniser l’économie, la reconstruction devra s’accompagner de réformes.

C'est le dernier-né des pays issus de l'explosion de l'ex-Yougoslavie. Indépendant depuis dix ans, le Kosovo célèbre le souvenir de ses héros, comme Adem Jashari, tué pendant la guerre contre l'armée serbe. Le photographe Anoush Abrar a pu pénétrer l'intimité de son clan où règnent la débrouille et la culture du secret. Ses images témoignent des difficultés économiques qui pèsent sur la petite république des Balkans.

La guerre a changé la ville syrienne en champ de ruines. A la faveur d'un précaire retour à la normale, les habitants affrontent maintenant un nouveau défi : le retour à la vie.

Libéré depuis décembre 2017 du joug de l’État islamique, l’Irak est un pays exsangue. Après plus de quinze ans de guerre et de chaos, l’exaspération monte dans la population. La chute du dictateur Saddam Hussein, en 2003, n’a pas permis l’établissement de la démocratie, et les signes d’espoir, s’ils existent, semblent bien fragiles. Dossier spécial sur un pays devenu l’exemple repoussoir invoqué par tous les despotes arabes pour s'accrocher au pouvoir. Sommaire. L'Irak après Daech. Tous corrompus, tous hypocrites. Plus dure sera la vengeance. A Bagdad, un fragile retour à la normale.

«Maire » de l'ancienne capitale de Daech, la jeune Kurde Leila Moustapha reconstruit la ville martyre.

Tandis que les condamnations à mort de djihadistes français se multiplient en Irak, une délégation menée par Marielle de Sarnez s'est rendue dans le nord-est de la Syrie, pour travailler à la reconstruction de la région. Et faire une constatation d'importance : Daech bouge encore...