Les accusations d'espionnage infondées qui ont été portées contre une réfugiée mettent en lumières les préjugés dont les quelques 14 000 transfuges du Nord font trop souvent les frais

Devant l'arrivée croissante de réfugiés, les universités veulent revoir leurs critères d'admission. Une décision mal accueillie par des jeunes qui ne sont pas toujours bien intégrés

La Corée du Nord voue une haine tenace aux ″traîtres″. Ces réfugiés nord-coréens passés en Corée du Sud restent la cible des agents infiltrés du régime communiste.

Les Nord-Coréens qui fuient leur pays soumis à la dictature se risquent dans un voyage de plus de 3 000 km à travers la Chine. Ce n'est que le début de leurs épreuves. Un autre défi les attend : se construire une nouvelle vie

Chaque année, plus d'un millier de Nord-Coréens tentent l'aventure : après avoir franchi la frontière chinoise, ils s'efforcent de rejoindre le Laos puis la Thaïlande, où, au terme d'un périple clandestin de 3 500 kilomètres, ils sont accueillis et transférés en Corée du Sud.

C'est un passage obligé pour les Nord-Coréens qui, au péril de leur vie, parviennent à gagner le Sud : un séjour de trois mois au centre d'accueil de Hanawon, censé leur enseigner les règles régissant leur nouvel univers. Avant le grand saut dans le monde réel...