Le léger assouplissement du contrôle des naissances au Guangdong est une bonne chose. Mais c'est l'ensemble du système qu'il faudrait récuser, estime un économiste chinois.

Au nom du contrôle des naissances, les autorités locales pratiquent des avortements forcés. Parfois au-delà du septième mois de grossesse, comme dans le cas de Feng Jianmei, pourchassée par des agents du planning familial.

La timide réforme annoncée de la politique de l'enfant unique ne devrait pas provoquer de bouleversement démographique.

La Chine est le seul pays au monde à avoir adopté une politique de « l'enfant unique ». La baisse de la fécondité et le renversement de la pyramide des âges induisent d'importants changements dans le statut, le rôle et les besoins de prise en charge des uns et des autres, notamment en matière d'éducation et de santé.

En octobre dernier, Pékin a annoncé la fin de la loi sur l'enfant unique. Après des décennies de silence sur le sujet, la presse officielle chinoise a feint alors de découvrir le drame des enfants surnuméraires, condamnés à vivre sans existence légale. Li Xue, 22 ans, est l'une d'entre eux. Voici le portrait qu'un quotidien pékinois lui a consacré.

D'ici 2029, la population de la Chine aura vieilli au point d'atteindre un déclin impossible à empêcher. C'est peut-être là une des plus grandes menaces qui planent sur le pays.

Après des décennies d'une politique régulant strictement les naissances, Pékin voudrait maintenant que les Chinois fassent davantage d'enfants. Mais peut-être est-il déjà trop tard. La population chinoise compte aujourd'hui trop peu de jeunes, trop peu de femmes et trop de personnes âgées.