Tandis que la tension monte entre Pyongyang et Washington, soldats nord et sud-coréens s'affrontent le long de la ligne de démarcation. A coups de décibels.

Après des mois de fortes tensions internationales, rien ne laissait présager que Séoul et Pyongyang seraient réunis pour les Jeux olympiques d’hiver, qui débutent le 9 février 2018 à Pyeongchang, en Corée du Sud. C’est à l’invitation du nouveau président Moon Jae-in que le Nord participe à la compétition. Sur le plan intérieur, Moon affiche sa volonté de restructurer la société de manière plus égalitaire. Une façon de redorer le blason de l’une des rares démocraties asiatiques. Sommaire. Les Coréens doivent montrer l’exemple. La paix passe avant la réunification.

Pyongyang et Washington n'excluent pas un nouveau sommet, malgré l'échec de celui de Hanoi. Reste à s'entendre sur la dénucléarisation de la péninsule.

Afin de compenser les sanctions économiques, Pyongyang et Pékin ont trouvé une solution : augmenter la manne touristique chinoise.

La destruction du bureau de liaison intercoréen de Kaesong, le 16 juin 2020 par la Corée du Nord, témoigne de l’exaspération de Pyongyang face au gel des négociations avec les Etats-Unis.

Alors que la tension entre les Etats-Unis et la Corée du Nord est à son comble, les Coréens du Sud, eux, sont divisés sur la réponse à apporter aux provocations de Kim Jong-un. La gauche aujourd'hui au pouvoir à Séoul est fascinée par le voisin du Nord. Pour Brian Myers, spécialiste de la Corée du Nord l'escalade nucléaire actuelle est au service du projet ultime de Pyongyang : réunifier la péninsule sous son contrôle.

Cet article, après avoir procédé à de brefs rappels historiques indispensables pour comprendre l’influence des puissances étrangères dans la péninsule, vise à dresser un panorama non exhaustif des grands enjeux liés à la recherche d’une autonomie par les deux Corées, quand bien même ceux-ci demeurent profondément dépendants de leurs soutiens respectifs.

L’AIEA a approuvé le projet de rejet des eaux, traitées, de la centrale nucléaire accidentée. Pour autant, écrit ce journal centriste, Tokyo devra en faire davantage pour convaincre son opinion publique et les pays voisins.