Pour la première fois, une fusée Soyouz va s'élancer du centre spatial guyanais. Entre l'équipe du Cnes et les techniciens venus de Baïkonour, histoire d'une cohabitation très surveillée.

En dépit de son atlantisme, le nouveau locataire de l'Elysée pourrait offrir d'intéressantes perspectives à la diplomatie russe.

Pour le quotidien Kommersant, il n'y a qu'une façon d'accéder aux immenses gisements d'hydrocarbures russes : suivre à la lettre les desiderata de Vladimir Poutine. Et le patron de Total le ferait fort bien...

Le projet d'ériger sur les rives de la Seine un centre orthodoxe russe ne fait pas l'unanimité. La maquette, même retouchée, ne séduit pas le maire de la capitale, Bertrand Delanoë.

Visé personnellement par les sanctions américaines depuis l'annexion de la Crimée en 2014, ce proche de Vladimir Poutine est souvent présenté comme la voix officieuse de la Russie. Regard d'acier et anglais châtié, Vladimir lakounine, 67 ans, reçoit sur les Champs-Elysées, au siège de l'Association Dialogue franco-russe qu'il copréside avec le député LR Thierry Mariani.

L'année France-Russie 2010, organisée simultanément dans les deux pays, est une manifestation supplémentaire de la volonté qu'ont les Russes de réaffirmer leur puissance internationale, malmenée depuis l'éclatement de l'URSS. Une stratégie élaborée de soft power.

Saint-Pétersbourg a été fondé il y a trois cent ans. A l'occasion de cet anniversaire, "Les Collections de l'Histoire" consacrent un numéro à "La Russie des tsars". Et Martin Malia, qui publie un livre sur le sujet, éclaire ici les relations entre la Russie et l'Occident.

Ou comment le président de la République, qui avant son élection n'avait pas de mots assez durs envers Poutine et rêvait de faire plier Moscou, a fini, au pouvoir, par devenir un partenaire très accommodant.

A la veille de la visite à Paris du président Medvedev, le rapprochement spectaculaire de la France avec la Russie désespère les défenseurs des droits de l'homme et inquiète, au Quai-d'Orsay comme dans les armées et les services de contre-espionnage.

Dans les prochains mois, Paris devrait livrer à Moscou deux navires de guerre qui permettraient à la marine russe de retrouver de sa puissance. Ce contrat signé en 2011, sous la présidence de Nicolas Sarkozy, est devenu un casse-tête diplomatique à l'heure où le Kremlin multiple les gestes belliqueux, en Ukraine et ailleurs.