Début 2017, quand Ismaele La Vardera se lance à l'assaut de la mairie de Palerme, il accepte le soutien du leader d'extrême droite Matteo Salvini. L'aventure sera un flop électoral. Mais le journaliste de l'émission satirique "Les Hyènes" en a profité pour tout filmer avec une caméra cachée. "Il Sindaco" ("le maire"), qui sort ces jours-ci, met au jour compromissions et corruption ordinaires de la classe politique italienne, dont Salvini est depuis devenu le nouvel homme fort.

Salvini, Le Pen, Orban, Bannon... Comment ils espèrent diriger l'Europe. Sommaire. L'incroyable internationale nationaliste. Matteo Salvini, l'homme fort de l'Europe. Steve Bannon : "Macron n'a pas de leçons à donner à Salvini".

Dans un entretien au "Point", le leader de La Ligue s'exprime sur l'Italie, la France, le populisme, l'islamisme, Houellebecq et... Louis de Funès.

L’exécutif transalpin soufflera sa première bougie en juin 2019. Pour ce quotidien italien, les deux vice-Premiers ministres populistes ont vampirisé le gouvernement, en mettant en danger l’équilibre démocratique des institutions.

Menacée par une procédure d’infraction pour dette excessive, l’Italie s’expose à des sanctions de la part de Bruxelles si elle ne corrige pas son budget. L’homme fort du gouvernement a annoncé qu’il ne se plierait pas à ces injonctions. Une attitude qui divise.

Fort de sa popularité, le ministre Matteo Salvini, chef de file de la Ligue, réclame des élections anticipées. Il est probable que le pays sera appelé aux urnes, mais pas avant 2020, estime ce site.

La crise de gouvernement enclenchée par le ministre de l’Intérieur s’est retournée contre lui. Un exécutif qui exclut la Ligue et son leader est en train de naître. Salvini a péché par arrogance, mais l’homme politique prépare déjà sa revanche.

La crise politique déclenchée par Matteo Salvini fait vaciller un peu plus l'économie italienne, déjà chancelante. Au grand dam de ses partenaires européens. Sommaire. Le navire Italie tangue. L'ennemi sicilien de Matteo Salvini.

Fort de sa victoire lors du scrutin régional en Ombrie, le leader de la Ligue tente de rassurer l’électorat en jouant le modéré, s’inquiète l’hebdomadaire de gauche "L’Espresso".

Le 14 décembre 2019 un énorme banc de Sardines a envahi la place Saint-Jean-de-latran, à Rome, pour s'opposer au populisme et au racisme de Matteo Salvini. Joyeux, citoyen et engagé, ce mouvement, né à Bologne un mois plus tôt, espère être un rempart à son parti, la Ligue, lors des élections régionales d'Emilie-Romagne, en janvier 2020.

Né en réaction à l'ambition de Matteo Salvini de conquérir lors des prochaines régionales l'Emilie-Romagne, fief historique de la gauche, le mouvement citoyen des "sardines" affole les compteurs de la vie politique transalpine. Mais, s'il veut durer, ses membres devront faire les bons choix.

Quand M. Matteo Salvini en a pris la direction, en 2013, la Ligue du Nord se trouvait dans une impasse, incapable de convaincre les électeurs du Sud, dont elle disait pis que pendre. L’actuel ministre de l’intérieur italien a donc changé de cible, préférant stigmatiser les technocrates bruxellois et les "immigrés profiteurs" plutôt que les "Calabrais fainéants". Une stratégie gagnante, qui a transformé son parti en pivot de la politique italienne, et peut-être européenne.