Le premier essai thérapeutique à base de cellules souches prélevées sur les patients pourrait ouvrir une voie prometteuse pour soigner cette maladie neurologique très invalidante.

La sclérose en plaques (SEP) reste une maladie grave du système nerveux central (SNC), potentiellement responsable d’un handicap, physique ou non, à moyen et long termes, chez des adultes jeunes. Les progrès thérapeutiques au cours des dernières années ont été considérables grâce à l’avènement de nouvelles molécules, mais aussi, et peut-être surtout, de schémas thérapeutiques nettement plus performants. Les progrès des connaissances en immunologie ont eu un impact majeur dans ce domaine.

Les nouveaux traitements de la sclérose en plaques ont amélioré la vie des malades, mais pour que la prise en charge soit encore plus efficace, le temps n'est-il pas venu de repenser les causes de la pathologie ?

Une nouvelle molécule, le Glunomab, empêche la pénétration des globules blancs dans le cerveau des malades. Testé chez des souris, ce composé évite la destruction des neurones par ces cellules immunitaires et endigue l'évolution de la maladie.

Première cause de handicap d'origine neurologique chez les sujets jeunes, la sclérose en plaques (SEP) résulte d'une atteinte inflammatoire diffuse du système nerveux central (SNC) débutant dès le début de la vie adulte. Son évolution est marquée par une survenue progressive des troubles neurologiques comparables à ceux d'une autre pathologie neurodégénérative, la maladie de Parkinson. Elle est aujourd'hui la maladie neurologique pour laquelle les recherches sont les plus avancées.