Autorités frileuses, contexte qui favorise la libre expression de l'extrémisme... Le saccage, dimanche dernier à Avignon, du ″Piss Christ″ d'Andres Serrano par des ultracatholiques sème la consternation dans le monde de l'art.

Les Musées royaux des beaux-arts de Belgique offrent au photographe américain une rétrospective qui n'omet rien, ni du scandale que son oeuvre suscite ni des dommages qu'elle subit

Serrano à Bruxelles, Araki à Paris : les deux capitales accueillent, sans fausse pudeur ni censure, deux maîtres de la photographie polémique. Où l'on apprend que la polémique est aussi une affaire de culture.

La Maison européenne de la photographie expose Andres Serrano. Occasion de (re)découvrir, au-delà du parfum de scandale qui l'entoure, un des plus grands photographes américains actuels.