F. Midal propose une critique des cadres classiques de compréhension de la Shoah : banalité du mal, rationalité de l'extermination, eugénisme, etc.

En comparant la qualité de l'écriture et le style des oeuvres philosophiques aux oeuvres littéraires consacrées à la Shoah, cette étude démontre l'échec de la philosophie de retranscrire l'horreur des crimes perpétrés contre les Juifs. La nécessité d'une conception du philosopher s'appuyant sur la connaissance et la pensée de l'histoire et non sur sa dénégation ou sa mythologisation est soulevée.

J.-F. Bossy analyse le camp de concentration d'Auschwitz par une approche philosophique et sociologique, en tentant, d'une part, de dégager les schémas totalitaires qui en sont le fondement (le camp comme dispositif politique, la démolition de l'ordre social) et, d'autre part, d'étudier les réactions et les sentiments de la population lorsqu'elle a découvert les horreurs commises. Electre 2014