4ème de couv. : «Rien de plus insolite, de plus étrange, de plus excitant dans l'histoire littéraire française, que la rencontre de ces deux tempéraments : le romancier et l'homme de lettres, l'instinct et le calcul, la spontanéité et la réflexion, l'écriture lâchée, presque automatique et le style raffiné, le somnambule faisant corps avec ses personnages et l'intellectuel tirant habilement les ficelles des siens. Nous tenons là un modèle emblématique de sympathie envers les contraires... Il ne faut pas considérer dans leur tandem si bizarre, un compagnonnage intellectuel, ni une entente amicale, mais une sorte d'expérience chimique où deux corps étrangers, profitant de ce qu'ils sont mis dans la même éprouvette provisoire, font voir à nu leurs caractères respectifs.» Une expérience passionnante, où les deux hommes s'interrogent et se livrent «à coeur ouvert et sans trop de pudeur...»

Simenon a dix-huit ans lorsqu'il commence à correspondre avec sa future femme Tigy. Ses deux cent soixante lettres écrites de 1921 à 1924 forment un long cri d'amour et d'impatience : ils sont séparés et leurs familles s'opposent à leur mariage.

Analyse les rapports de G. Simenon et de son oeuvre avec le cinéma, la gestion de ses droits, la place dans le cinéma français de ces adaptations, les différentes approches par les réalisateurs, les acteurs de son oeuvre, etc. Reproduit en annexe la correspondance de G. Simenon et B. Tavernier à propos du travail de ce dernier sur "L'horloger d'Everton"