Le remplacement des essais nucléaires par des simulations numériques a de nombreux inconvénients.

Thomas Schelling, prix Nobel d'économie 2005, a proposé un mécanisme de la ségrégation dans les villes, tristement vérifié. L'agrégation de microcomportements, en apparence bénins, engendre une effet nuisible majeur que personne ne prévoit ni ne désire.

André Lebeau fait ici le point sur l'un des grands enjeux contemporains pour l'étude des évolutions climatiques de notre planète : la prévision océanique mondiale, dont l'un des acteurs clefs, Mercator Océan, est français.

L'hydrodynamique, la science qui étudie les liquides en mouvement, a encore son avenir devant elle. Les exemples de phénomènes mal compris y foisonnent : le sillage derrière un bateau, la pénétration d'un fluide dans un matériau poreux, les écoulements turbulents, etc...

Comment naissent les étoiles dans les nuages de gaz d'une galaxie spirale ? Des simulations numériques élucident le lien entre la dynamique de ces nuages et la formation des étoiles.

Lors du développement embryonnaire, le destin de chaque cellule est dicté à la fois par les gènes et par l'environnement. On peut représenter ces contraintes par un paysage de pics et de vallées où se déplace la cellule. Une vidéo a été réalisée pour illustrer cette métaphore.

Deux ans après son lancement, doté de plus de un milliard d'euros, le projet de simulation du cerveau humain bat de l'aile. Est-ce dû à un problème de gestion ou a-t-on atteint les limites de la Big Science ?

L'exploitation et la manipulation de l'infiniment petit passeront sans doute par la conception assistée par ordinateur : le prototype virtuel d'objets nanoscopiques concerne un grand nombre d'applications industrielles, pharmacologiques...

Pour la première fois, le projet Deus (Dark Energy Universe Simulation) a simulé l'évolution au cours du temps de l'organisation des galaxies et des amas de galaxies dans l'Univers. Objectif : étudier la structure de l'ensemble du cosmos et la comparer aux observations réelles.

L'Union européenne vient de désigner le Human Brain Project comme l'un de ses deux programmes phares de recherche de la décennie à venir. Il s'agit de simuler par ordinateur un cerveau humain complet, projet auquel les neurosciences pourraient progresser à pas de géant.

Réaliser des explosions nucléaires en laboratoire exige des superlasers, des superordinateurs et des superbudgets, impossibles à réunir avant 2003. En admettant qu'on y parvienne un jour.