Cet ouvrage a pour objectif de pallier des difficultés récurrentes dans la profession de soignant, lorsque la pratique rejoint des préoccupations d'ordre psychologique. En effet, le soignant effectue des actes qui ont une résonance et des implications importantes sur le plan psychique. Or, paradoxalement, la psychologie est pratiquement absente des formations médicales.

Des notions sur l'utilisation du toucher et du massage pour remédier à différentes situations du quotidien : douleurs, stress, angoisse, entre autres. Le soignant est ainsi amené à repenser sa communication non verbale. Une description des aspects neurophysiologiques en jeu, une présentation de cas cliniques et des pratiques à associer au toucher (hypnose, relaxation, entre autres) sont incluses. ©Electre 2024

Rappelle les connaissances techniques et situe concrètement le rôle de l'aide-soignant dans les services de soins où il est amené à faire un stage ou à exercer sa profession. Précise la place de l'AS, à partir de ses observations, dans la surveillance des patients et sa participation aux soins dans les différents services.

Pour l'auteure, l'éthique du soin se joue entre vulnérabilité et possibilité. Chaque soignant, guidé par ses valeurs et ses doutes, a le pouvoir de redonner un sens au soin et d'apporter une confiance ou une présence à celui qui vit l'insupportable.

Dans l'objectif de devenir plus sensible aux détails particuliers de la douleur et de l'humiliation des personnes accueillies, l'auteure tente d'élargir la sensibilité éthique des professionnels.

Certaines maladies – Alzheimer, dépression – touchent plus les femmes. Mais, on trouve quatre fois plus d'autistes chez les garçons, et 20% de plus de cancers chez les hommes. Et s'il s'agissait d'une différence liée au sexe ? Pourtant, la recherche et la médecine font comme s'il n'y avait qu'un seul sexe, le mâle étalon... Le patient est en droit de s'interroger : une médecine " personnalisée " sans différencier les deux moitiés de l'humanité ? Les mêmes traitements pour tous malgré plus d'effets indésirables des médicaments chez les femmes, et pas de dépistage chez les hommes de l'ostéoporose, maladie " de femme " ? Au nom de la parité de genre, on voudrait gommer ces différences, alors que 263 040 études démontrent à ce jour que nous ne fonctionnons pas pareil. Partout dans le monde, sauf en France... Nos 63 000 milliards de cellules ont un sexe dès l'instant de la conception, le saviez-vous ? Les mécanismes de la douleur et de la dépression sont différents selon le sexe, c'est démontré, mais on prescrit le même traitement indifféremment ! À tous les âges, avant même la naissance, c'est le sexe qui fait la différence, pour la vie ; c'est le sexe qui doit changer les codes de la recherche, de la médecine, de la société.

En analysant des situations délicates et complexes, comme le cancer ou la fin de vie, l'auteur s'interroge sur la signification des soins que la médecine offre aujourd'hui aux personnes qui souffrent. Le malade a besoin d'être reconnu et cette reconnaissance exige du temps. L'accompagner au quotidien, c'est prendre en compte l'extrême vulnérabilité dans laquelle nous plonge la maladie.

Des réflexions sur les nouvelles méthodes de recherche en santé, telles que les partenariats entre chercheurs et patients et la médecine narrative, qui tiennent compte de l'activité réelle et des pratiques du personnel médical. Les contributeurs mettent en avant les limites des approches traditionnelles de mesure qualitative du soin ainsi que son caractère éthique. ©Electre 2024