Les artistes n'ont ni peur du noir ni des abysses. A trente mètres de profondeur, dans les caves du domaine Vranken-Pommery, à Reims, une exposition démontre comment, des cultures alternatives aux égouts, ils s'emparent de l'imaginaire du souterrain pour la réinventer.

Une des énigmes archéologiques qui passionne les Lyonnais concerne la fonction de réseaux de galeries et de salles souterraines qui se développent au moins depuis le Rhône jusqu'aux pentes de la colline de la Croix-Rousse, à plus de vingt mètres de profondeur pour certaines. Il s'agit du réseau des « arêtes de poisson » et de ses diverses extensions, qui a déjà fait l'objet d'une publication en 2013 dans "Archéologia". Sans prétendre avoir résolu le mystère, nous proposons quelques pistes de réflexions sur ce bien patrimonial hors du commun.

Sur l'archipel espagnol des Canaries, des coulées de lave d'un volcan en éruption ont creusé des galeries s'étirant sur des kilomètres. Des scientifiques se risquent dans ces tunnels refroidis pour mieux comprendre la vie sur Terre - et, peut-être, sur d'autres planètes.

De la Picardie au Poitou, des milliers de cavités dissimulées sous des bâtiments ruraux ont été aménagées au Moyen Âge par les habitants. Elles servaient de refuge dans les périodes de troubles, mais aussi de lieu de stockage. Reportage en Anjou dans l'un de ces édifices souterrains encore méconnus.