L'armée sri-lankaise encercle les derniers séparatistes. Une tuerie à huis clos

Les musulmans sont tamouls, mais le Tigres les considèrent comme des ennemis. Voilà qui expliquerait l'attentat perpétré contre une mosquée le 3 mars 2009 dans le sud de l'île

Dans le monde entier, les communautés d'émigrés se mobilisent pour défendre la population civile mais aussi les insurgés face à l'offensive de l'armée sri-lankaise. Au risque d'être manipulées par la guérilla

La rébellion tamoule est sur le point d'être écrasée par l'armée régulière, ce qui met un terme à près de trente ans de conflit. Une victoire acquise par le président Rajapakse, qui doit désormais restaurer la cohésion nationale

Depuis la victoire sur la rébellion, des centaines de milliers de personnes vivent dans des camps. Le gouvernement de Mahinda Rajapaksa doit maintenant faire preuve de bonne volonté pour les aider

Une aide-soignante britannique d'origine tamoule raconte les derniers jours de la guerre civile au Sri Lanka et la vie quotidienne dans les camps, où sont retenus 300 000 personnes.

A Sri Lanka, la fin d'une guerre qui a duré un quart de siècle, jusqu'en mai 2009, ne signifie pas la fin d'un conflit intercommunautaire qui lui est antérieur. Cette guerre, qui a opposé les militants séparatistes tamouls aux troupes du gouvernement de Colombo, a bouleversé la société insulaire, entraînant des déplacements internes massifs de population, une émigration de grande ampleur des Tamouls, un grand nombre de tués et de blessés de part et d'autre.