Et c'est ainsi que l'écrivain américaine -incorrigiblement francophile-s'établit à Paris en 1907 pour y vivre jusqu'à sa mort en 1946. "Paris-France "fut publié en 1940, le jour où Paris tomba aux mains des Allemands. G. Stein y mêle ses souvenirs d'enfance à Paris, ses réflexions sur la France et les Français, la mode, la gastronomie, la guerre, ses caniches et ses amis peintres et musiciens

Gertrude Stein, mère de la «génération perdue», est une figure importante du modernisme anglo-saxon. On connaît surtout l’Autobiographie d’Alice B. Toklas. Mais la force novatrice des Portraits, de Tendres Boutons, ou de sa poésie amoureuse a influencé des générations d’artistes. Ce livre explore son goût pour l’américanité, son rapport à l’écriture et au monde moderne : il fera apprécier et comprendre le «grand sourire grammatical» dont la remerciait Max Jacob.

Personne n'a connu Gertrude Stein comme la fidèle Alice Toklas qui vécut à ses côtés, jour après jour, mais qui n'eut jamais le loisir de raconter sa vie ni d'écrire ses Mémoires. Par un curieux renversement des choses, c'est Gertrude Stein qui, au début des années 30, se substitue à elle pour le faire et, du même coup, pour se raconter à travers ce témoin.

Enfin disponible en traduction française, "Everybody's autobiography" de Gertrude Stein a été publié chez Random House en 1937. De ses livres de souvenirs, c'est sans doute le plus élaboré sinon le plus intéressant. Elle y évoque la période de sa vie passée à Bilignin, petit hameau français au voisinage de la Suisse, et les mois mouvementés de sa tournée de conférences aux Etats-Unis, son pays natal.

Un document sur la vie intellectuelle de l'entre-deux-guerres mais aussi un récit ubuesque de la tournée de conférences à cette époque en Amérique.

Dans ce saisissant journal, James Lord, qui fut le modèle du portrait, raconte les étapes successives de ce portrait, avec photos à l'appui. Suit le récit de sa rencontre avec Gertrude Stein et Alice Toklas. D'après l'auteur, "ces deux récits forment un ensemble parce qu'il est question de la même chose: de l'acte créatif, de ses origines, motivations, secrets et effets".

Une chronique au quotidien de l'Occupation vue par une écrivaine américaine, Gertrude Stein et sa compagne Alice B. Toklas, réfugiées dans un village du Bugey. Un témoignage sur cette période de terreur et aussi un message d'espoir en des jours meilleurs.