Elle a vécu douze ans dans l'intimité du groupe mafieux le plus redoutable de la capitale italienne, la famille des Casamonica. Debora Cerreoni, compagne et mère des trois enfants de l'un des boss, a fait imploser l'unité du clan en livrant à la justice les secrets de l'organisation, presque intouchable. Récit de la rébellion d'une femme, désormais placée sous la protection de l'Etat.

Dans « Le traître », Marco Bellocchio dresse le portrait de Buscetta, tombeur de Cosa Nostra. Magistral.

Destiné à réhabiliter des détenus condamnés pour terrorisme, le programme Moussalaha vient de boucler sa troisième édition. Et devrait aboutir à de nouvelles grâces royales.

Assassinats, rackets, attaques à main armée... Depuis la fin des années 1970, le mystérieux gang de la Brise de mer multiplie les actions violentes sans que la police n’en comprenne les ramifications. En 2009, intrigués par une empreinte ADN, les enquêteurs décident de "cuisiner" un second couteau : Claude Chossat. L’homme à tout faire du caïd Francis Mariani tergiverse. Et finit par briser l’omerta.

Avec "Le Traître", Marco Bellocchio brosse le portrait fascinant et complexe d'un ancien mafieux. Rencontre avec le plus grand réalisateur italien vivant.

Dans "Le Traître", Marco Bellocchio met en scène le premier repenti de Cosa Nostra, offrant un tableau grandiose d’une histoire italienne et de la mafia.

Un traumatisme « entre 13,4 et 16,2 ans ». Comment l'expertise psychologique de Murielle Bolle a-t-elle pu livrer une affirmation aussi surréaliste ? Décryptage.

Vingt ans après son ultime évasion, l'ancien baron de l'héroïne, figure de la French Connection et balance notoire, alimente encore les fantasmes. Mort ou vif ? Caché sous un nouveau visage ? Protégé par les Etats-Unis ? Récit d'une enquête partie d'une info qui n'aurait pas dû circuler.

Wim Holleeder est le plus célèbre mafieux des Pays-Bas. Sa soeur l'a dénoncé à la justice, au risque d'y laisser sa peau. Protégée par la police, Astrid Holleeder publie un récit ahurissant de sa vie. ''L'Obs" l'a rencontrée.

Inspiré du système italien, un dispositif ultra-confidentiel protège en France une dizaine de personnes ayant dénoncé des crimes. Trop peu, aux yeux des spécialistes du grand banditisme et du terrorisme. Révélations.

Pendant deux ans, un trentenaire sans emploi a joué les factotums pour un réseau criminel du Havre. La spécialité de l'organisation ? Les sorties de drogue du port normand, principale porte d'entrée de la poudre blanche en France. Devant les policiers, il a décidé de tout raconter.

Moins elle se fait remarquer, plus ses affaires prospèrent. «Elle», c'est celle que l'Etat français appelle parfois «mafia», ce que la justice préfère nommer «grand banditisme». Moins présente dans les médias ces dernières années, elle a aussi dégringolé dans les priorités politiques, éclipsée par le terrorisme. Mais il faut se méfier de l'eau qui dort. Au détour d'une affaire qui pourrait passer pour un simple fait divers, bandes rivales, parrains et hommes de main refont surface.