Plusieurs zones d'ombre demeurent sur les circonstances de l'attaque terroriste qui a coûté la vie à onze militaires et à leur guide, le 14 septembre 2008.

Le gouvernement, depuis un an, combat la doctrine des terroristes en lui opposant une conception mauritanienne de la religion, faite de tolérance et de non-violence. Il s'appuie pour cela sur les imams et les érudits, avec des succès divers.

Si le raid du 22 juillet 2010 contre un camp d'Aqmi n'a pas permis de sauver l'otage français Michel Germaneau, il n'en est pas moins considéré comme un succès en Mauritanie, dont l'armée a marqué un point contre les djihadistes.

Pour éviter de se retrouver dans le viseur des djihadistes, mais aussi pour apaiser l'Algérie, le président présente ses opérations militaires au Mali comme de simples ripostes sécuritaires.

En mai 2018, le G5 devraot déployer 5000 hommes. Objectif : éradiquer la menace terrosite, lutter contre la criminalité transfrontalière et assécher les réseaux de migrants. Une mission quasi-impossible.

Confortablement réélu lors d'un scrutin boycotté par l'opposition, le chef de l'Etat mauritanien se prévaut d'un bilan "positif", notamment en matière de lutte antiterroriste.