Les habitants de cette ancienne république soviétique vivent sous l'une des pires dictatures du monde. Celle de Saparmourad Niazov, dont la mégalomanie le dispute à la cruauté.

Le nouveau pouvoir qui se met en place à la suite de la mort, le 21 décembre 2006, du président Niazov, sera obligé de modifier le système politique. Sans aller pour autant vers une démocratisation du régime.

L'ancien vice-Premier ministre Berdimouckhammedov a été élu à la présidence. Mais le plus important reste à venir. Car la lutte des clans au pouvoir se poursuit. L'analyse d'un site de l'opposition en exil.

Un étrange mélange de socialisme local, de royaume oriental et de puissance énergétique : bienvenue dans le plus fermé des pays de l'ex-URSS, où ″le Protecteur″ décide de tout.

Pour recouvrir la réélection du président d'un vernis démocratique, sept autres candidats ont été requis. Récit d'une ″farce grotesque″ par une militante de la société civile turkmène.

Culte de la personnalité et embrigadement restent les deux piliers de l'enseignement supérieur. Dans cette dictature, le père de l'indépendance et son successeur sont étudiés dans les facultés. De quoi nourrir l'ironie d'un reporter russe.

Retour, en mars 2015, sur les relations entre le groupe français de télévision, communication et BTP Bouygues et les autorités turkmènes. Implanté depuis 1994, le groupe a réalisé au Turkménistan la moitié de l'activité internationale de sa filiale de construction en réalisant des projets architecturaux pharaoniques. Le groupe a également relayé via les infrastructures de TF1, chaîne de télévision propriété de Bouygues, la propagande des autorités de cette ancienne république soviétique d'Asie centrale fort peu démocratique mais extrêmement riche grâce à ses ressources gazières.