Dans le Berlin en ruine de 1945, les femmes deviennent la proie de soldats russes. Une plongée autobiographique et anonyme dans la barbarie portée par Isabelle Carré.

Berlin, 1945. Depuis sa cave, une femme allemande écrit au jour le jour la défaite de son peuple, et les exactions des vainqueurs. Sobrement, sans pathos : un témoignage admirable.

C.W.Ceram, l'auteur du célèbre "Des hommes, des dieux, des savants", qui a publié pour la première fois ce journal intime aux Etats-Unis il y a plus d'un demi-siècle, le comparait à d'autres confessions et "mises à nu" célèbres : "Dès les premières pages pourtant, notait-il, plus rien à voir avec les exhibitionnismes libertins d'un Rousseau ; mais d'autres réminiscences émergeaient, comme "La Faim" du norvégien Knut Hamsun, ou bien des références bouleversantes au "Voyage au bout de la nuit" du français Louis-Ferdinand Céline; j'y lus aussi des passages qui reflétaient cette réalité pure dont

Quand les Russes sont entrés dans Berlin, en 1945, une journaliste allemande, pour survivre, a choisi un protecteur parmi eux. Elle raconte son histoire.