UBS, la plus grande banque suisse, est en état de crise. Elle aussi est tombée dans le gouffre des subprimes. A l'origine du naufrage, Marcel Ospel, 58 ans, victime du mirage américain.

Les documents auxquels L'Express a eu accès éclairent d'un jour nouveau le rôle du groupe bancaire suisse UBS.

Accusée par le fisc américain de protéger les fraudeurs, l'UBS a capitulé et livré les noms de ses clients mis en cause. Est-ce la fin du sacro-saint secret bancaire ?

Le fisc a mis la main sur une liste de 38 000 comptes numérotés appartenant à de riches clients français d'UBS en Suisse.

Retour, en 2013, sur le choix stratégie de réduire son activité de banque d'investissement au profit de celle de gestion de patrimoine, amorcé il y a un an, par l'établissement financier suisse UBS. Une décision qui a été applaudie par les investisseurs et qui a fait monter le cours de l'action. Une bonne décision donc, mais certains proposent d'aller plus loin encore. Explications et détails sur l'intérêt de cette stratégie.

La Suisse est sens dessus dessous. A l'heure où l'Europe et les Etats-Unis veulent en finir avec le secret bancaire, la plus prestigieuse des banques helvétiques s'est fait prendre la main dans le sac. Airy Routier raconte comment, pendant des années, le numéro un mondial de la gestion de fortune a aidé milliardaires, escrocs ou petits épargnants de tous pays à frauder le fisc. Jusqu'au jour où un ex-cadre a tout balancé à la justice américaine.

La première banque suisse a organisé en France un système permettant l'évasion de capitaux, dénonce une enquête fouillée du journaliste Antoine Peillon. Des banquiers helvètes ont démarché illégalement des grandes fortunes et des stars du football ou du showbiz.