Le nouveau parti centriste est à peine né que les prétendants à une candidature présidentielle se bousculent au portillon. Voilà Borloo prévenu.

L'éul du "9-3" a succédé à Jean-Louis Borloo à la tête de l'UDI. Avec de grandes ambitions pour son parti, mais surtout pour lui-même. Ses méthodes sont contestées ? Il répond qu'il n'est pas un centriste du siècle passé...

L'UDI est un parti d'opposition, il milite pour un ancrage européen renouvelé, il veut une autre politique économique, il a une vraie vision de la décentralisation. C'est un parti centriste. Jean-Christophe Lagarde est son porte-parole.

Les élections internes de l'Udi se sont achevées le 12 novembre 2014 dans l'indifférence générale. Si la succession de Jean-Louis Borloo a fait l'objet d'une campagne féroce, avec des coups en dessous de la ceinture, elle est surtout apparue comme une rivalité personnelle entre Hervé Morin et Jean-Christophe Lagarde, sans grands enjeux politiques. Pour autant, les résultats ne seront pas sans conséquences. Pas tant pour l'Udi que pour le reste du paysage politique.

Nouvel "ami" de Nicolas Sarkozy, le patron de l'UDI et maire de Drancy s'est taillé un fief en Seine-Saint-Denis, où il flatte les clientèles et place ses affidés. Il rêve désormais d'un destin national.

Aujourd'hui guéri, il assure qu'il ne reviendra pas en politique. Il passe pourtant son temps à voir ses amis de l'UDI et un certain Nicolas Sarkozy. Une retraite étrangement active.

Dans plusieurs villes d'Ile-de-France, des listes citoyennes s'associent aux centristes de l'UDI pour les municipales. Une union contre nature ? Pas forcément. Déçus par la gauche, au pouvoir dans leurs villes depuis longtemps, les habitants des quartiers populaires veulent bousculer l'échiquier politique local.

Il se dit avant tout chef d'entreprise. Pourtant, ce Franco-Marocain pourrait devenir une figure du centrisme hexagonal.