En route pour la transition vers l'électrique le royaume multiplie les projets pour tirer profit de l'essor des voitures « écologiques » en Europe, son principal marché, alors qu'au niveau local les ventes restent négligeables, faute d'infrastructures adaptées.

Les ingénieurs planchent sur une nouvelle génération de batteries dites solides. Plus légères et performantes que celles au lithium-ion, elles devraient faire entrer la mobilité électrique dans une nouvelle ère.

Fortes ambitions d'Elon Musk pour la nouvelle voiture baptisée Model 3, lancée par son groupe américain Tesla, en 2017. Il souhaite en faire le premier véhicule électrique grand public du monde. Car jusqu'ici les véhicules électriques représentaient un marché de niche. Mais face à lui, se trouvent des constructeurs de grandes séries dont les structures de coûts sont plus faibles. Toute la difficulté sera ainsi d'atteindre la rentabilité. Explications et détails. Données chiffrées.

Trottinettes, monoroues, skateboards électriques... Les citadins craquent pour ces nouveaux engins, gage de vitesse et de liberté. Les piétons apprécient moins.

Le constructeur de voitures électriques californien et son charismatique patron, Elon Musk, sont sous tension. Le lancement de la petite dernière, la Mode! 3, connaît des ratés. Et les pertes s'accumulent.

A coups de subventions publiques ultragénéreuses, le pays du pétrole est devenu le champion mondial de la voiture verte. Mais, aujourd'hui, la pérennité du modèle est remise en question.

La demande de ce minerai qui entre dans la composition des batteries est portée par le succès des véhicules électriques. Mais sa production a un coût humain et environnemental élevé.

Qu'elles soient hybrides ou "zero émission", les voitures électriques bénéficient d'une offre en pleine explosion.

Les engins de déplacement personnel et leurs accessoires rencontrent le succès en France. En 2018, le marché s'est élevé à 278 millions d'euros, soit plus du double qu'en 2016, en croissance de 33 %. Il est tiré par les engins électriques, 168 millions d'euros et +41 %, ainsi que les accessoires, 40 millions d'euros et +188 %, tandis que les engins mécaniques souffrent de cette concurrence, 69 millions d'euros et -9 %. La transformation de la mobilité urbaine et la volonté de décongestion des villes participe à l'engouement autour de ces engins.

Les flottes d'entreprise ne devraient pas échapper à la tendance de fond que représentent les véhicules hybrides ou électriques. En effet, 41% des entreprises tricolores envisagent d'intégrer dans leurs parcs des énergies alternatives au cours des trois prochaines années, selon les résultats du 14ème baromètre réalisé par l'institut CSA pour le compte de l'Observatoire du véhicule d'entreprise (OVE), en 2019. Une intention qui s'explique également par le contexte politique, avec une fin annoncée des modèles thermiques.

Tout va pour le mieux pour le marché français des deux-roues motorisés. L'année 2019 s'est conclue sur une hausse de 12 % des immatriculations, à 184 764 unités. Le secteur termine en croissance pour la deuxième année consécutive après de nombreux exercices plus mitigés. Il profite de la prise de conscience écologique des consommateurs qui délaissent leur voiture, mais également de l'engorgement des villes. Les motos affichent la plus forte progression, +13,2 %, devant les scooters, +8,96 %.

Pour que les ventes de voitures "zéro émission" décollent vraiment, il faudrait des modèles plus accessibles. Ce devrait être le cas de la Dacia Spring attendue pour 2021.