Pendant longtemps une des figures majeures du cinéma mondial, Andrzej Wajda, ces deux dernières décennies, s'était fait oublier des cinéphiles. Avec Katyn et Tatarak, le voici de retour au premier plan de la création cinématographique. Ces deux films illustrent parfaitement les deux tendances du cinéma polonais, qu'il incarne par excellence.

Avec "L'Homme du peuple", Andrzej Wajda achève une sorte de trilogie (après "L'Homme de marbre", 1977, et "L'Homme de fer", 1981 ), dédiée à la mémoire des luttes ouvrières qui conduisirent à la naissance de la Pologne démocratique après les années noires du communisme.