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"Deux Sous d'espoir", Renato Castellani

Bulletin : Positif 734
01 avril 2022
Numéros de page :
pp.86-87
Renato Castellani est maintenant un cinéaste oublié. Ce constat amer sera, espérons-le, contredit par qui découvrira, frais comme au premier jour, ce joyau souriant qu'est "Deux Sous d'espoir". Quand le film fut couronné à Cannes en 1952 (ex aequo avec "Othello" d'Orson Welles), Castellani était une figure essentielle du cinéma italien. Commenté, étudié, imité, son film ouvrit la voie au "néoréalisme rose", lui-même annonciateur de l'âge d'or de la comédie italienne : comme pour se préparer pour des jours glorieux, Luigi Comencini (la série des "Pain, amour et...") ou Dino Risi ("Le Signe de Vénus" / "Il segno di Venere", 1955) s'y engouffrèrent.