A partir de témoignages et de documents d'archives, l'auteur analyse les circonstances de l'attaque du maquis du Vercors pendant l'été 1944, la part de responsabilité des commandements alliés, les opérations de résistance qui étaient alors en cours dans la région, etc. Electre 2014

Pendant l'Occupation allemande, la presse française, sous le contrôle et la censure du pouvoir pétainiste a été très vite contrebalancée par une presse clandestine d'opposition au régime et à l'Allemagne nazie. Libération, le plus diffusé et le premier qui fit obédience à De Gaulle, Franc-tireur d'Henri Fresnay et ses appels à la résistance, La Marseillaise, Combat , Témoignage Chrétien et des dizaines d'autres , souvent de simples feuillets recto-verso, ont informé les Français, au jour le jour, de l'évolution de la situation. Tous ces journaux ont été créés, rédigés, composés, imprimés, livrés par des héros de l'ombre. Certains, hommes et femmes, étaient ou allaient devenir célèbres mais la plupart resteront anonymes. Beaucoup ont payé de leur vie leur courage et leur espoir d'une victoire à venir ! (Electre)

En septembre 1939, la guerre vient bouleverser la vie des habitants de Sablé- sur-Sarthe.Cinq ans plus tard, deux balles sont tirées dans la nuque de « Papillon », un présumé collabo, par le chef FFI de cette petite ville de six mille habitants.Entre ces deux dates, c'est une France en réduction, vue du salon de coiffure familial, que nous raconte Pierre Péan, de la mobilisation à l'exode, de l'Occupation à la Libération : commerçants qui s'enrichissent au marché noir, prostituées du bordel local qui ne regimbent pas devant les nouveaux clients allemands, la résistance qui s'organise timidement. Ceux-là et d'autres traversent ce récit jusqu'à l'épuration, qui verra arrestations et règlements de compte, sous la direction du même commissaire de police qui obéissait aux ordres de Vichy.Pierre Péan fait revivre sa « petite France » grâce aux nombreux récits des derniers témoins et informations tirées des archives privées, départementales, nationales, ainsi que du Service historique de la Défense et des archives britanniques.En reconstruisant l'histoire de sa ville avec un fil rouge personnel, l'auteur nous livre une fresque inattendue de ces années tumultueuses, dont l'héritage se fait toujours sentir.

L'historien retrace ses souvenirs d'enfance du débarquement en Normandie et jette un regard naïf sur son village dévasté. Il évoque les rapports humains à la fin de l'Occupation entre les Allemands vaincus, les résistants et les Alliés récemment arrivés. ©Electre 2016

Philippe Bertin a passé plusieurs mois à rassembler des témoignages sur le jour le plus long. Ces histoires authentiques, belles, émouvantes, toujours poignantes racontent ce que fut le D-Day, et brosse autant de portraits et de récits qui dessinent au fil des pages ces histoires extraordinaires de la bataille de Normandie. Par ces morceaux de leur vie sous les bombes, ces témoins ou acteurs se souviennent et nous racontent ce qu'ils ont vécu.

Alors qu'elles se croyaient à l'abri de l'armée allemande, les populations civiles vécurent comme un choc les semaines de mai à septembre 1940. Pour comprendre cette tragédie, l'auteur a interrogé des témoins sur un territoire compris dans le triangle Abbeville-Paris-Blois, une zone épargnée par l'occupation allemande de 1914-1918.

Quatre années de la vie à Anvers sous l'Occupation illustrée de documents d'archives du Ceges : l'exode de mai 1940, le travail, l'école, les fêtes de famille, etc.

Écrivain de romans, de récits, de nouvelles, de poésies, de pièces de théâtre, mais aussi traducteur, épistolier - notamment avec Romain Rolland et Sigmund Freud - et essayiste, Stefan Zweig était un homme de lettres accompli, dont le succès, rencontré dans ses jeunes années, ne s'est jamais démenti depuis sa disparition, en 1942.Ce second volet du diptyque consacré aux oeuvres inédites de l'auteur autrichien se penche sur le rapport qu'entretenait Stefan Zweig avec des grands noms de la littérature, réunissant ses articles et essais qui portent aussi bien sur des classiques de sa langue maternelle - Goethe, Hölderlin, Keller, Schiller ou encore Nietzsche... -, que sur des classiques étrangers anciens et modernes - Homère et Eschyle, Shakespeare et Lord Byron, Balzac et Verlaine, etc. -, mais aussi sur des auteurs méconnus, sauvés des ténèbres de l'oubli, auxquels Stefan Zweig apporte, en linguiste polyglotte et styliste hors pair, un nouvel éclairage.