Un jeune berger peuhl nous guide à travers le marché de Djenné qui malgré son aspect effervescent reflète une organisation économique et sociale très stricte et élaborée. Un aspect peu connu de l'Afrique.

Emetejwe est le nom de cette statue africaine, sculptée au Nigeria au XIXe siècle et conservée aujourd'hui au Louvre. Cette Maternité urhobo repésente bien plus les notions de fécondité et de pérennité du clan que l'amour maternel au sens occidental. Présente à la fois l'histoire de cette imposante statue, sa fonction au sein de la tribu et donne des éclairages sur la perception de la fécondité ou encore de la gémellité en Afrique. (www.crdp-reims.fr)

Né en 1829 à Nieul, près de La Rochelle, Paul-Émile Lafontaine fit carrière dans la marine marchande. À partir de 1850, il effectua divers voyages au long cours en Amérique du Sud et du Nord, en Asie, en Afrique et dans la Méditerranée. Il rédigea Campagne des mers du Sud sur Le Seignelay où il était officier. Ce croiseur navigua pendant quatre ans dans le Pacifique, de la Terre de Feu à San Francisco, avec de longues stations au Chili et au Pérou, mais il sillonna surtout l'Océanie. Républicain convaincu, résolument anticlérical, Lafontaine fut aux premières loges pour observer le développement enfiévré du Chili, le sort de l'Île de Pâques, la prise de possession réussie de Tahiti ou de Futuna par la France... Son récit est également passionnant d'un point de vue ethnologique et sociologique : il assista aux fêtes de la reine Pomaré, il découvrit la vie misérable des Indiens de Terre de Feu. Anecdotes prises sur le vif et scènes cruellement cocasses : ce récit a l'étoffe des grands romans d'aventures.

Etude sociologique et historique sur la formation de la petite bourgeoisie en Angleterre au cours des XVIIIe et XIXe siècles et sur l'évolution du rôle que les femmes et les normes de genre ont joué dans ce processus. La vie économique, sociale, religieuse, familiale de la bourgeoisie britannique est ainsi analysée et le quotidien de 1.400 ménages reconstitué.

Un an après Waterloo, en 1816, le monde est frappé par une catastrophe restée dans les mémoires comme l'" année sans été " ou l'" année du mendiant "... Une misère effroyable s'abat sur l'Europe. Des flots de paysans faméliques, en haillons, abandonnent leurs champs, où les pommes de terre pourrissent, où le blé ne pousse plus. Que s'est-il passé ? En avril 1815, près de Java, l'éruption cataclysmique du volcan Tambora a projeté dans la stratosphère un voile de poussière qui va filtrer le rayonnement solaire plusieurs années durant. Ignoré des livres d'histoire, ce bouleversement climatique fait des millions de morts. On lui doit aussi de profondes mutations culturelles, dont témoignent les ciels peints par Turner, chargés de poussière volcanique, ou le Frankenstein de Mary Shelley. L'auteur nous invite à un véritable tour du monde. Au Yunnan, les paysans meurent de faim, vendent leurs enfants et se lancent dans la culture du pavot à opium, moins sensible que le riz aux variations climatiques. Dans le golfe du Bengale, l'absence de mousson entraîne une mutation redoutable du germe du choléra, dont l'épidémie gagne Moscou, Paris et la Nouvelle-Angleterre. L'Irlande connaît une effroyable famine, suivie d'une épidémie de typhus, qui laisse de marbre le gouvernement britannique. En Suisse, des glaciers avancent avant de fondre brutalement, détruisant des vallées entières. Aux États-Unis, des récoltes misérables provoquent la première grande crise économique, etc. Ce livre, qui fait le tour d'un événement à l'échelle planétaire, sonne aussi comme un avertissement : ce changement climatique meurtrier n'a pourtant été que de 2° C...