Cet essai examine les langages corporels qui mettent en danger la vie des adolescents ou qui les isolent.

L'école du quartier d'Hietzing (1927-1932), à Vienne, co-créée par Anna Freud, marque la naissance de la psychanalyse d'enfants, puis d'adolescents. Avec de nombreux documents inédits, l'auteur nous fait connaître cette expérience de pédagogie et de psychanalyse souvent méconnue.

S'appuyant sur de nombreux cas, les auteures montrent comment la psychanalyse peut aider les adolescents dépendants à donner un sens à leur comportement en comprenant l'origine de leur problème. Elles fournissent des éclaircissements aux parents sur les pathologies qui peuvent affecter leurs enfants.

Approche psychanalytique de cette période de vie nommée adolescence, marquée par des ruptures et des recherches qui, si elles sont mal vécues ou mal orientées, débouchent sur une souffrance. Si l'adolescence ferme l'enfance, univers difficile à quitter, elle s'ouvre sur un autre, et avec lui sur de nouvelles envies et aspirations vers lesquelles le jeune adulte doit pouvoir s'élancer sans crainte.

Psychanalyste, l'auteur livre une théorie du passage dans laquelle il explique que l'adolescence constitue un moment d'identification et d'opérations psychiques qui concernent autant les enfants que les adultes, processus ordinaire, parfois pathologique. Rencontrer des adolescents, c'est accepter d'être enseigné par eux sur notre propre humanité.

Dans cet ouvrage, les auteurs se demandent si l'adolescence est à l'heure de la psychanalyse ou bien s'il faut se contenter d'une approche psychothérapique.

Des psychanalystes français et brésiliens se penchent sur l'adolescence, l'âge de tous les dangers : passages à l'acte, angoisses dépressives ou psychotiques, phobies, etc.

Présentation des concepts et processus psychanalytiques propres à l'adolescence, dans leurs différentes évolutions et acceptions : corps sexué, fantasme d'auto-engendrement, immaturité, latence, subjectivation, entre autres. ©Electre 2024

Identité, identification, idéal du moi : autant de notions qui jalonnent la recherche pratique et théorique d'Evelyne Kestemberg (1918-1989) sur l'adolescence. Ce recueil doit permettre de resituer dans la continuité d'une réflexion sur l'adolescence son ouvrage sur l'anorexie mentale.

N. Geissmann dégage du corpus tréorique de M. Klein les éléments susceptibles de constituer des pistes thérapeutiques pour l'adolescence, période de la vie absente des écrits de la psychanalyste autrichienne.

Passer de l'enfance à l'âge adulte semble aller de soi si l'on se réfère au développement physiologique. En réalité, cette métamorphose corporelle doit s'accompagner d'un travail psychique d'acceptation d'une réalité nouvelle. Pour faire face à cet inconnu, au moment où la puberté le dépossède de son corps infantile et lui révèle la sexualité génitale, le jeune met en place des stratégies défensives. Annie Birraux les expose et les explique dans ce livre, en montrant ce qu'il se passe lorsque le corps est fétichisé par l'adolescent à travers le vêtement, ou bien agressé, parfois jusqu'au suicide, désaffecté, dans l'anorexie par exemple, ou encore vécu comme un corps à maitriser, par une intellectualisation excessive ou une recherche de l'exploit qui n'est pas sans danger.1

Les transformations psychologiques et physiologiques de l'adolescent le forcent à un véritable travail psychique de mise en représentation de ses pulsions sexuelles et de ses identifications post-oedipiennes. L'ouvrage apporte un point de vue psychanalytique sur l'adolescence, caractérisée notamment par le passage à la sexualité et au rapport au corps.