Pour raconter les péripéties sexuelles d’adolescents, les créateurs de cette comédie britannique ont fait appel aux services d’une coordinatrice de scènes intimes. Un pari réussi pour parler avec brio de sexualité à l’ère post-#MeToo.

“Genderfluid”, polyamour, métapartenaire, pansexuel... Autant de mots méconnus du grand public que manie avec aisance une partie de la jeunesse. Des adolescents et des jeunes adultes qui ont confié à "M" leur vision de l’amour et de la sexualité, rejetant les frontières traditionnelles du genre, du couple ou du désir. Plutôt citadins et issus de milieux favorisés, ils ne sont certes pas représentatifs de toute la jeunesse française. Mais de "A" comme "amour" à "V" comme "viril", ils esquissent les contours d’un code amoureux d’avant-garde.

Elle a créé la série adolescente la plus populaire du moment, et ce n'est pas un hasard. Laurie Nunn est une fan absolue du genre, qu'elle a dévoré sous toutes les formes durant ses jeunes années. Vingt ans plus tard, avec "Sex Education", elle a engendré un phénomène Netflix.

La série teen britannique "Sex Education" revient pour une deuxième saison. Bulle chaleureuse et pétillante, elle offre un miroir juste de la jeunesse d'aujourd'hui, entre découverte de soi et du monde. Rencontre avec deux de ses interprètes.

Dans cet entretien, Jean-Bernard Chapelier revient sur quelques points clés développés dans son dernier ouvrage "La Loi des pairs". Il explique comment un mouvement d’illusion groupale peut agir dans une psychothérapie de groupe d’adolescents, s’attarde sur la notion complexe du fantasme d’auto-engendrement servant à l’adolescent de passer d’une sexualité infantile à une sexualité adulte. Dans quel contexte cet espace groupal dédié à l’expression de la parole des adolescents peut-il mettre à l’épreuve et le thérapeute et l’institution ?

La levée des interdits parentaux a mené les jeunes filles vers des expériences sexuelles aussi précoces que celles des garçons. Mais pour des motifs différents.

Contrairement aux idées reçues, les possibilités qu’ouvre la Toile en matière de diffusion des images et de rencontres ne jouent pas en soi un rôle nocif sur la sexualité des ados. Pour accompagner les jeunes dans cette découverte, cherchons à comprendre leur usage amoureux du Web et, plutôt que de fantasmer le danger, essayons de l’identifier.

Pour évoquer la façon dont les pratiques numériques des adolescents peuvent affecter la construction de leur sexualité, je m'appuie sur la recherche que je viens de terminer avec une équipe de psychologues cliniciens, conduite entre 2015 et 2017 selon une méthode interdisciplinaire – sociologique et psychologique : "Les adolescents face aux images violentes, sexuelles et haineuses : stratégies, vulnérabilités,...

Yellow, Teexto, Entre Ados... Les 15-25 ans ont leurs propres sites de rencontres. S’y mettent-ils en danger ? Y sont-ils encouragés à des comportements à risque ? Deux spécialistes en débattent et nous éclairent.

La psychologue de la brigade de protection de la famille de Boulogne évoque la sexualité des victimes - et des agresseurs - qu'elle reçoit. Des jeunes dont le paradoxal rapport au corps témoigne d'un narcissisme fragilisé.