Le crash de l'A 310 de Yemenia relance le débat sur la sécurité aérienne. Alors que le mystère reste entier sur l'accident, un mois plus tôt, du vol Rio-Paris d'Air France. Avions, compagnies, aéroports... L'Express a interrogé les experts.

Six mois après le drame du vol Rio - Paris, tout le secteur de l'aéronautique demeure sous le choc. Alors que le Bureau d'enquêtes et d'analyses rend son rapport d'étape sur l'accident, la compagnie remet à plat sa vision de la sécurité.

Mise en examen dans l'enquête sur le crash du vol Rio-Paris, en 2009, la compagnie a lancé un vaste projet pour rendre ses opérations plus sûres. Un travail de longue haleine.

Avant d'embarquer dans la première carlingue venue, jetez un oeil sur la check-list de ″Causette″. Car les pilotes d'avion ne sont pas infaillibles. Drogue, surmenage, sexe, imposture sèment la zizanie dans les cockpits. Des turbulences qui pourraient monter en puissance si les compagnies à bas coûts continuent à tirer sur la corde.

Un mois après le crash de Germanwings, le transport aérien demeure sous le choc. Pierre-Henri Gourgeon, qui dirigeait Air France quand le vol Rio-Paris s'est abîmé dans l'Atlantique, le 1er juin 2009, a accepté de revenir sur les conséquences d'une telle catastrophe et sur le perpétuel défi de la sécurité.

Certes, Air Madagascar vient d'être retirée de la liste noire européenne, mais de nombreux Etats africains continuent de voir certaines de leurs compagnies (nationales ou privées) interdites. Vétusté des appareils, mauvais entretien... En Afrique, malgré des progrès significatifs, le taux d'accidents est plus de deux fois supérieur à la moyenne mondiale.

Parce que la distanciation sociale reste difficile à respecter en avion, les passagers voyageront masqués cet été.

Ce sont les rayons X qui permettent de contrôler le contenu des bagages embarqués à bord d'un avion.

A l'heure où nous mettons sous presse, nous ignorons la suite qui seront données aux dramatiques évenements du 11 septembre.