Ralentissement de la croissance, bénéfices en baisse : rares sont les groupes panafricains épargnés par les difficultés en 2009. Après les années de conquête territoriale, l'heure est à la rationalisation des politiques de développement à l'échelle du continent.

Le business avec les pays émergents serait un atout si l'Afrique ne reproduisait pas un vieux classique : exporter ses ressources naturelles contre des produits manufacturés. Solution : industrialiser le continent.

Niveau de vie, éducation, santé... Plus de 100 chefs d'Etat se réunissent à New York pour faire le point sur le programme mondial lancé par l'ONU en 2000. Un bilan mitigé, notamment pour le continent.

Les chiffres publiés par l'institution soulignent le retour à une croissance de 5% en 2010. Les politiques macroéconomiques saines mises en place par la plupart des Etats avant la crise n'y sont pas étrangères.

Pour accompagner sa croissance, le continent a de plus en plus besoin d'employés hautement qualifiés. Energie, assurances, banque et Télécoms font partie des secteurs les plus porteurs.

Le patron du fonds PAI Partners veut miser davantage sur les entreprises opérant sur le continent. Il insiste sur la nécessité du capital-investissement pour soutenir le secteur privé... et du microcrédit pour les populations.

L'Afrique retrouve un taux de croissance de 5 % par an. Si les pays ne progressent pas tous au même rythme, les perspectives sont très favorables. Le continent aurait-il enfin rendez-vous avec le développement ?

A en croire le dernier rapport du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), le continent reste en queue de peloton, mais a, depuis vingt ans, réduit son retard sur le reste du monde (L'Asie exceptée) en matière d'espérance de vie, d'éducation et de revenus.

Les câbles des ambassades américaines publiés par le site Internet ne parlent pas que de politique. Ils s'attardent aussi sur les coulisses de l'économie, où s'activent lobbyistes peu scrupuleux et dirigeants corrompus.

Avec le retour d'une forte croissance sur le continent, le contexte est plus que favorable pour l'essor des entreprises, malgré l'incertitude ivoirienne. Secteur par secteur, le point sur les tendances et les opérations qui vont marquer l'actualité.

Tunisie, Egypte, Libye, Côte d'Ivoire... Le patron de la BAD livre son analyse des événements qui secouent l'Afrique, détaille ses priorités et explique pourquoi il demeure confiant dans l'avenir.