Un an après le début de la contestation, la nouvelle génération a pris la tête des manifestations pour obtenir une véritable transition démocratique.

Incarcéré l'an dernier pour avoir critiqué le système, ce vétéran de la guerre d'indépendance a été libéré le 2 janvier 2020. Rencontre avec une légende vivante devenue l'une des figures de proue du Hirak.

A la tête de l'Etat algérien depuis bientôt cent jours, Abdelmadjid Tebboune doit lancer de nouvelles réformes pour transformer en profondeur le pays.

Sur fond de ralentissement du secteur de l'électroménager, le gouvernement exige plus de valeur ajoutée locale et durcit le régime d'exemptions fiscales et douanières.

Deux anciens Premiers ministres appellent la justice à convoquer l'ex-raïs pour l'entendre sur des affaires de corruption où sa responsabilité serait, selon eux, pleinement engagée.

Le nouvel exécutif lance une opération séduction auprès des élites expatriées pour les encourager à revenir et à mettre leurs compétences au service du pays. Lequel en a urgemment besoin.

Un an après la crise de confiance entre le pouvoir et la population, le nouveau chef d'état-major a la lourde tâche de moderniser et de rajeunir l'institution militaire, ainsi que d'oeuvrer à la réconciliation que prône le président Tebboune.

Le confinement impose l'arrêt des manifestations du Hirak contre le pouvoir. Face à une répression accrue, la contestation revêt de nouvelles formes.

Ils ont amassé des fortunes colossales avec la complicité, le concours et l'assentiment de l'ancien pouvoir. Leurs procès révèlent les principaux ressorts de la corruption sous le règne du président déchu.

Condamné en 2019, l'ex-patron des services secrets a été acquitté de l'accusation de complot contre l'armée et l'autorité de l'Etat. Comment a-t-il vécu son séjour carcéral ? Pourquoi a-t-il été réhabilité ? A-t-il été, comme il l'affirme, victime d'une machination ? Éléments de réponse.

Deux ans après le début de la contestation qui a emporté le régime de Bouteflika, l'heure n'est plus - Covid-19 et répression obligent - aux marches bon enfant du vendredi. Bilan d'un mouvement qui peine à trouver un second souffle. L'article se conclut avec "Parole(s ) de hirakistes".

Depuis son élection à la présidence, en décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune procède à une refonte progressive de l'armée et des services de renseignements. Simples agissements ou révolution de velours ?