Les trois élections régionales du 26 mars 2006 ont consolidé la coalition au pouvoir. Après un temps de latence, le tandem CDU - SPD va enfin commencer à gouverner le pays, secoué par les conflits sociaux.

Pour accueillir la Coupe du monde du football, les Allemands ont mis de côté leurs préoccupations sociales et identitaires. Ils célèbrent les liens entre les peuples et se laissent charmer par leurs invités sportifs.

Malgré un bilan acceptable, la chancelière gouverne sous la pression de ses détracteurs, essentiellement issus de sa famille politique. Un mauvais présage pour la démocratie allemande.

L'offensive de la députée régionale Gabriele Pauli a ouvert les vannes de l'opposition au sein de la CSU. Edmund Stoiber, maître incontesté des chrétiens-sociaux depuis plus d'une décennie, ne parvient pas à enrayer son déclin.

L'une a sorti l'Allemagne du marasme. L'autre s'agite et a réponse à tout. Le bon sens voudrait qu'elle soit couverte d'éloges. Pourtant, à l'heure de la politique spectacle, c'est Sarkozy qui a les honneurs de la presse.

Au nom de la "guerre contre le terrorisme", plusieurs ministres chrétiens-démocrates tentent de vider de sa substance la Loi fondamentale. Un danger réel pour l'Etat de droit et la démocratie.

Réunis en congrès à Hambourg le week-end dernier, les sociaux-démocrates ont plébiscité leur président et son offensive. La chancelière fustige déjà la perspective du retour au socialisme démocratique.

A la veille d'importantes échéances électorales régionales, le gouvernement de Berlin dérive dans l'invective et court à sa perte. Faute de programme commun, chacun cherche l'issue de secours.

La montée en puissance du nouveau parti de gauche lors des récentes élections régionales met à rude épreuve les grands partis et la coalition d'Angela Merkel.

Les 24 et 25 mai 2008, Die Linke tenait son premier congrès, avec Oskar Lafontaine comme figure de proue. Ce parti créé voici un an change la donne politique outre-Rhin. Mais peut-il tenir la distance ?

A un an des élections législatives, les sociaux-démocrates allemands ont fait le ménage à leur tête. Mais leur candidat désigné à la chancellerie, Frank-Walter Steinmeier, est contesté sur sa gauche pour son libéralisme

Après un demi-siècle de règne, l'Union chrétienne-sociale de Bavière va devoir former une coalition pour gouverner à Munich. Une perte d'influence que connaissent tous les grands partis à l'échelle nationale.