Les élèves qui "s'abîment" contre le mur des apprentissages scolaires ont besoin de maîtriser des compétences "socles" pour pouvoir apprendre : connaître sa mémoire, organiser ses connaissances... S'ils ne les possèdent pas, il revient de les leur faire construire.

En fabriquant des souris plus "intelligentes", les généticiens découvrent quelques-uns des mécanismes moléculaires de l'apprentissage et de la mémoire.

Nous utilisons sans cesse des connaissances conscientes et inconscientes. La cognition impliquerait un continum d'états aboutissant à deux états déterminés - conscient ou non conscient ; l'apprentissage nous permettrait d'évoluer d'une extrémité à l'autre du spectre.

A l'école comme à la maison, tous les apprentissages s'appuient sur une faculté complexe et étonnante, la mémoire. Quelquefois négligée, elle joue portant un rôle crucial : sans elle, pas de raisonnement !

Dans ce dossier, chercheurs, psychiatre et philosophe convergent vers une idée nouvelle : désagréables au premier abord, les erreurs sont parfois ce qui nous arrive de meilleur. Les erreurs nous montrent le chemin qui mène à la réalisation de notre potentiel. Mais encore faut-il les accepter.

Nous pouvons apprendre à lire à tout âge. Mais nous sommes incapables d'apprendre à parler une langue étrangère sans accent après la puberté. C'est que notre cerveau n'est pas une ardoise vierge sur laquelle viendraient s'imprimer nos apprentissages les plus divers. Au contraire, nos acquis s'appuient sur une machinerie cérébrale bien organisée. Mais aussi en partie plastique. Quoique maximale pendant l'enfance, cette plasticité du cerveau existe encore à l'âge adulte. Des travaux d'imagerie très récents indiquent que l'acquisition de la lecture se fait au prix d'un recyclage neuronal.

Le simple fait d'apprendre modifie la structure du cerveau. Les neurones se connectent davantage, et les ℗ câbles de communication″ à longue distance se renforcent pour mieux transmettre l'information.