Grâce à la multiplication des terrains de fouille et à des outils toujours plus sophistiqués, les archéologues ont balayé bien des clichés ces dernières décennies.

Si César qualifie les Gaulois de peuple très religieux, leurs croyances, leurs divinités et leurs rites sont pourtant très mal connus, car nous ne possédons pratiquement aucun texte sur ce sujet. Aujourd'hui, grâce à l'archéologie et à ses méthodes toujours plus précises, toute une diversité de gestes rituels et de pratiques cultuelles - parfois spectaculaires - sont dévoilés dans ce numéro.

Rattrapé par l'actualité, l'Inrap organisait son treizième colloque international les 12 et 13 novembre 2015 sur le thème des migrations. Dans le cadre symbolique et majestueux du Palais de la Porte dorée à Paris, en partenariat avec le Musée national de l'histoire de l'immigration, l'événement a réuni des chercheurs du monde entier (archéologues, anthropologues, géographes, démographes et historiens) pour aborder la thématique des déplacements depuis l'origine de l'humanité jusqu'à l'époque contemporaine, dans une optique résolument interdisciplinaire.

Pour tout savoir de la nourriture et du mode de vie au temps de Priam, les archéologues font appel à la météorologie, à la physique, à la chimie nucléaire et à l'archéobiologie.

Au siècle des Lumières s'ébauche une démarche scientifique. Même si la préhistoire n'entre en scène qu'au XIXe siècle.

Deux corps ensevelis côte à côte, un linceul d'or et de pourpre, d'énigmatiques offrandes... Les deux sépultures gallo-romaines de Naintré, près de Poitiers, intriguent les chercheurs...