Sweet home. Ecolos, intimes et ouvertes sur le monde... c'est le pari des maisons contemporaines.

A force de ne rentrer dans aucune case, la postérité l'avait (presque) oublié. Alors que les rééditions de mobiliers qu'il a créés se multiplient, une expo rappelle avec brio combien l'architecte et designer italien Giovanni Ponti avait l'appétit insatiable. Un régal.

Pour combattre d'étalement urbain et la banalisation des paysages, il est grand temps de ranimer les diverses formules d'habitat individuel groupé - maisons accolées, en bande, en quinconce ou à patio - déjà expérimentées en France dans les années 1960 et 1970, mais sans véritable descendance. Au-delà de l'esthétique des constructions, c'est leur insertion dans le site et la manière dont les architectes parviennent à favoriser la proximité en évitant la promiscuité qui sont les facteurs fondamentaux de réussite.

Deux expositions, l'une au Jeu de Paume à Paris consacrée à Richard Meier, et l'autre au MoMA de New York intitulée "The Unprivate House" donnent l'occasion de constater à quel point l'idée même de la maison individuelle évolue en fonction des changements sociaux et démographiques.