Maillon souvent sous-estimé du traitement archivistique, l'élimination n'est pas un acte anodin. Une étape que les spécialistes de l'archivage externalisent auprès de prestataires spécialisés

Les documentalistes techniques réalisent manuels de maintenance, guides d'utilisation, etc. Dans le cadre de la mondialisation croissante des entreprises, mettre à jour ces documents suppose une gestion de plus en plus complexes. Avec le support de logiciels spécialisés, la documentation passe de l'ère non structurée à structurée.

Le point sur l'inauguration, en 2010, du centre d'archives du constructeur automobile français PSA Peugeot Citroën, à Hérimoncourt (Doubs), accueillant le patrimoine du groupe depuis 1881. Les archives sont volumineuses : 200 ans d'histoire industrielle, plus de 350 000 boîtes de documents techniques, collections iconographiques et mémoire orale.

Exploitation, en interne et en externe, des archives audiovisuelles devenues un actif avec une réelle valeur ajoutée. Les éléments clés de la démarche : la question de la conservation et la numérisation. Mais en la matière, dans la profession, la transition numérique est à deux vitesses en raison du manque de moyens et de la fracture technologique. A noter également : les structures détentrices de fonds doivent parfois faire appel à des prestataires.

Intérêt croissant des entreprises françaises, confrontées à une gestion des archives physiques et numériques, pour les solutions d'archivage mixte, capables de traiter uniformément ce double flux documentaire. Conseils pour bien choisir son logiciel avec un tour d'horizon, sous forme d'un tableau, des solutions les plus répandues sur le marché hexagonal. Détails sur les spécifiques de chacune des solutions présentées (mention de l'éditeur).

Les entreprises françaises sont de plus en plus nombreuses à prendre conscience de l'importance de valoriser leurs archives. Audit, sélection, traitement : toute une méthodologie est à suivre. La première étape, indispensable, consiste à se doter d'outils qui permettront de maîtriser aussi précisément que possible le contenu des archives. Ensuite, place à la valorisation elle-même qui peut prendre de multiples formes, entre opérations de communication interne ou externe, de marketing, manifestations culturelles diverses...

Accord secret, putsch manqué,... L'histoire d'Interbrew est tout sauf un long fleuve tranquille. Quatre universitaires ont dépouillé les archives des familles actionnaires Artois et Piedboeuf et interrogé les témoins pour reconstituer l'histoire. Un livre passionnant.

Depuis quelques années, les archives connaissent une valorisation sensible ; tandis que les prix des manuscrits s'envolent et que les autographes deviennent objets de placement et valeurs spéculatives, les données électroniques des archives, dans le domaine généalogique notamment, font l'objet de la convoitise des sociétés commerciales de généalogie qui souhaitent les réutiliser. Les archives sont devenues ainsi enjeux de pouvoir et de mémoire, et trouvent dans l'économie de marché une place inattendue.