La brusque disparition de celui qui incarnait la tradition péroniste met sa femme en difficulté. La présidente doit faire face aux ambitions de tous ceux qui veulent prendre la place de son défunt mari.

Confortablement réélue en décembre 2011, Cristina Kirchner, accélère son offensive contre les journaux, jugés trop indépendants. L'éditorial inquiet de l'un des principaux quotidiens du pays.

Malgré les nombreuses accusations de corruption contre la présidence, la justice ne bronche pas. Après dix ans au pouvoir, le kirchnérisme divise toujours autant le pays.

Pour le nouveau dirigeant d'une nation troublée, l'état de grâce post-Kirchner sera de courte durée.

Le président argentin Mauricio Macri est sous la pression du G-20 et du Fonds monétaire international.

Le 16 juin 2014, la Cour suprême des Etats-Unis a validé une décision de justice américaine contraignant Buenos Aires à rembourser des fonds spéculatifs : ces derniers refusent de renégocier la valeur des titres de la dette argentine qu'ils détiennent. L'annonce a encore affaibli la position de la présidente Cristina Kirchner, dont la réélection au premier tour en 2011 semble désormais un lointain souvenir.

Avec la moitié des voix - et une avance de quarante points sur ses adversaires -, Mme Cristina Kirchner, la présidente argentine, a remporté haut la main la primaire du 14 août (destinée à sélectionner les candidats à la présidentielle du 23 octobre 2011). Sauf surprise de taille, elle devrait effectuer un second mandat, après avoir pris la suite de son mari. Leur politique ne fait pourtant pas l'unanimité.