La rencontre entre Martha Argerich et l'orchestre ne mérite qu'un superlatif : la perfection.

L'immense pianiste a accepté d'être notre invitée exceptionnelle. Ou plutôt, c'est elle qui nous a invités, celle qui ne se laisse approcher de presque personne, et revendique une indépendance totale nous a fait partager quelques semaines de sa vie en toute confiance, rires et émotions mêlés. Elle nous a parlé de ses collaborations les plus précieuses, ainsi que des jeunes pianistes qu'elle aide. Merci, Martha.

D'abord un grand merci à vous, chers lecteurs, qui avez été des centaines à participer à notre jeu "Votez pour votre pianiste préféré !". Vos voix se sont portées sur des artistes légendaires, ceux qui, chacun ou chacune à sa façon, ont atteint une vérité de l'art, de l'âme et de la vie. Vous avez fait la preuve, par votre participation, de la justesse de la phrase de Nietzsche dans "Le Crépuscule des idoles" : "Sans la musique, la vie serait une erreur."

A l'occasion de son 80e anniversaire, le grand chef suisse s'est confié à Olivier Bellamy. Il est question du passé et de rencontres, d'envies et de craintes et, bien sûr, de sa compagne... Martha Argerich.

Elle vient d'avoir 75 ans et continue, plus que jamais, à éblouir les mélomanes du monde entier. On dit qu'elle est une lionne du clavier, mais la pianiste argentine a tout d'une reine. Pour "Classica", son biographe Olivier Bellamy revient, en cinq chapitres, sur sa vie et son art, toujours étrangement mêlés. Sommaire. Argerich par Martha. L'enfance est un destin. A la conquête de l'Europe. En compagnie de Dutoit. Le temps retrouvé.