Cet avocat et ancien diplomate égyptien a rejoint, il y a un quart de siècle, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA). L'institution onusienne, installée à Vienne (Autriche), veille à promouvoir l'usage civil de l'énergie nucléaire et à limiter ses applications militaires.

Directeur général de l'Agence internationale de l'énergie atomique, le Japonais Yukiya Amano revient sur le bras de fer avec l'Iran et sur le dossier nord-coréen.

Quarante-sept chefs d'Etat et de gouvernement ont participé au Sommet sur la sécurité nucléaire, à Washington. Le président américain a saisi l'occasion pour aborder en coulisses les questions essentielles : Iran, Moyen-Orient, Afghanistan...

Signé en 1996, le traité prohibant les essais nucléaires n'est toujours pas entré en vigueur. Russes, Américains mais aussi Iraniens, Coréens du Nord, étudient de nouveaux types d'armes, fragilisant un accord international qui devait mettre un terme à cinquante ans de surenchère à l'arme atomique.

Après les événements iraniens, le danger de prolifération est plus élevé que jamais. Voici pourquoi la planète est en alerte rouge. Et comment on peut encore, peut-être, éviter la catastrophe.

Les Etats-Unis doivent impérativement relancer des systèmes de contrôle des armes nucléaires. C'est urgent.