Volontiers rebelle, la modernité aime s'engouffrer dans les pratiques de l'irrévérence. À sa manière, la danse témoigne de ces consécrations à rebours et de ses multiples métamorphoses. Au début du XXe siècle, les avant-gardes cherchent la part d'universel inscrite en l'Homme. Utopies communautaires, abstraction, spiritualités profanes ou naissance du surhomme brossent ce dessein. Niant les représentations usuelles d'un art prétendu autonome au regard de la société, les créateurs travaillent à l'avènement d'un monde nouveau . La fin du siècle ébranle la donne. Déconstructions à fleur de peau, reconfiguration du visible, danse in situ, certaines oeuvres exhibent des univers aussi multiples que singuliers. Proposant des formes de subjectivité insolites, elles offrent en partage des réalités sensibles inédites. Moins idéologique, l'art distille alors son esthétique indocile au coeur du quotidien.

Une trentaine de contributeurs, artistes, chorégraphes, musiciens, cinéastes, théoriciens et commissaires d'exposition, dont Kenneth Anger, Jérôme Bel, Boris Charmatz, Pierre Huyghe, Jennifer Lacey, Gustav Metzger, Claude Rutault et Catherine Wood, apportent leur point de vue sur les relations entre chorégraphie et exposition.

Cet ouvrage réunit des textes écrits par Serge Diaghilev de 1892 à sa mort en 1929, sur la peinture, la musique et la danse, le tout mêlé à des entretiens parus dans la presse, documentant ses activités de producteur de ballets et d'opéras, et à sa correspondance avec de grandes figures de son temps, de Tolstoï à Cocteau.

Panorama de la danse contemporaine établissant la façon dont la chorégraphie a, depuis les années 1970, construit son histoire en relation étroite avec les expérimentations liées à l'art contemporain. Une présentation des danseurs et des chorégraphes rendent compte de projets singuliers à dimension plastique expérimentés le plus souvent en collaboration avec des artistes.