La douzième édition du rendez-vous quinquennal de l'art actuel est fidèle à son orthodoxie fait d'intellectualisme et d'austérité.

Avec plus de cent événements recensés dans le monde, les biennales d'art contemporain sont devenues un phénomène. Vecteur d'une mondialisation de l'art, elles sont aussi muées en redoutable outil de communication.

Biennales et Nuit blanche marquent le calendrier de l'art contemporain cet automne. A Toulouse, Rennes et Paris, ces événements marqués par la place accordée à la production de nouvelles oeuvres induisent des compétences spéciales que certains délèguent à des agences d'ingénierie culturelle, d'autres pas. Comment organise-t-on ces événements ? Avec quels moyens ? Décryptage.

En juin 2006, Le Havre a vécu sa première biennale d'art contemporain, financée et produite par le casino de la ville (Groupe Partouche). La direction artistique en a été confiée à deux commissaires étrangers : la Belgo-Néerlandaise Linda Morren et le Canadien Claude Gosselin.

"Still-Life. Art, Ecology and the Politics of Change" (Nature morte - Art, écologie et politique du changement), tel est l'intitulé de la biennale d'art contemporain qu'organise à Sharjah depuis 1993 le département de la Culture et de l'Information de l'Emirat de Sharjah, un des sept Emirats arabe unis.