A Paris, le Musée du quai Branly lève le voile, à travers quatre cents chefs-d'oeuvre prêtés par l'Etat mexicain, sur le système de pensée du monde maya et son idéologie militara-sacrificielle, tandis qu'à Genève, le tout nouveau Musée d'ethnographie plonge le visiteur dans l'univers chamanique et spectral de leurs exacts contemporains : les Mochicas.

Oubliés pendant presque 2000 ans au Guatemala, le dieu du maïs et ses adorateurs ont revu le jour avec la découverte de cette peinture murale très ancienne.

Un temps sans fin... La formule se justifie autant par la conception cyclique qu'avaient les Mayas du déroulement du temps...

Le palazzo Grassi de Venise accueille durant plus de huit mois une exceptionnelle exposition sur la civilisation maya, dégagée depuis peu d'une partie de son voile de mystère par la communauté scientifique internationale.

En mars, la Pinacothèque de Paris expose les trousseaux funéraires de tombes de dignitaires mayas. Parmi ces pièces venues du Mexique, d'extraordinaires masques en mosaïque de jade récemment restaurés, énigmatiques visages dans lesquels fusionnent l'humain et le divin.

Même s'il faut attendre la fin des fouilles et les déchiffrements pour tout savoir, d'ores et déjà, ces peintures découvertes au Mexique central ouvrent de nouvelles pistes de recherche pour l'étude de ce peuple, contribuant à la compréhension de la civilisation maya dans sa totalité.

Les Mayas et leur fascinante civilisation ont produit un art de pierre qui ornait leurs Cités-États entre les IIIe et rxe siècles de notre ère. Loin d'être simplement décoratives, ces oeuvres nous introduisent à la mythologie maya.